Pour une fois, depuis bien longtemps, tu n'avais pas la gueule de bois à ton réveil. Si ça ce n'est pas un miracle, c'est que tu ne t'y connais pas. Peut-être n'étais-tu pas malade de la veille, mais tu n'en étais pas moins vidé de toute énergie. Tu avais passé ta nuit à regarder des films en buvant à grosse gorgée toute sorte d'alcool qui te tombaient sous la main. C'est ainsi depuis bien longtemps, depuis qu'Ashton et toi, vous vous ignorer en fait. Du coup, le matin ou plutôt le début d'après-midi était difficile. Lentement, très lentement même, tu te relevas de ton lit et t'étiras comme si tu voulais toucher le plafond. Puis tu te dirigeas vers la salle de bain, en faisant très attention pour ne pas qu'Ashton ou bien Hope soit dans les environs.

Lorsque tu terminas ton petit rituel que tu faisais tous les jours, tu t'habillas d'un simple jogging restant torse nu, avant de descendre les escaliers afin de te mettre quelque chose sous la dent. Un sourire éclatant se posa sur tes lèvres lorsque tu t'aperçus que tu étais seul dans la maison, aucune trace de tes parents, ni ta sœur, ni lui... Tu commenças donc à te faire à manger sans faire attention à ce qui t'entourait, chantant et dansant lentement devant les fourneaux. Il faut dire que ta douche t'avait redonné la joie de vivre, ou était-ce parce que tu te croyais seul ? Lorsque tout fut prêt, tu te servis et décidas d'aller manger dans le salon, chose que tu faisais que très rarement, mais en arrivant dans cette pièce, tu faillis échapper ton assiette ainsi que ton jus d'orange sur le sol. Ashton était là, sur le canapé. Toi qui avais fait tous les efforts pour ne pas le croiser depuis plusieurs mois, il fallait bien qu'un jour où l'autre, vous vous retrouviez face à face. « Salut ! » Fut le seul mot que tu trouvas à dire avant de faire demi-tour et t'asseoir sur une chaise de la table à manger. C'était un miracle que tu lui adresses la parole.

Tu ne t'étais vraiment pas préparé à voir Ashton aujourd'hui et visiblement, lui non plus. Alors que tu l'avais salué, il semblait surprit de tes paroles pour ensuite te demander ce que tu faisais là et pourquoi tu lui adressais la parole. N'ayant aucunement l'envie de jouer la carte de la sociabilité, tu soupiras ouvertement. Mais en même temps, tu n'avais pas envie de le mettre en colère, te rappelant très bien où tout ceci avait mené la dernière fois où votre ton de voix avait monté.

« J'ai fermé la boutique aujourd'hui... »

Lui répondis-tu les yeux rivés sur ton assiette, n'ayant pas la force d'affronté son regard de peur de faire une connerie. C'est fou comment il peut t'attirer. Sa simple présence te met dans tous tes états. Ayant toujours envie de te jeter sur les lèvres et l'embrasser jusqu'à en avoir le souffle couper. Il ne fallait pas que tu penses à ceci. Tu fus même surpris de le voir prendre place en avant de toi, une bière à la main tout en continuant la petite conversation que tu croyais terminer pour aujourd'hui et pourquoi pas pour les semaines voir les mois à venir.

« Parler ? Je ne vois vraiment pas de quoi. J'ai rien à te dire. »

Dis-tu tout simplement osant lever ton regard vers lui. Tu savais qu'un jour ou l'autre vous devriez parler et pourquoi aujourd'hui ? Tu avais des millions de choses à lui faire part. Par contre, tu n'étais pas en confiance avec toi-même pour tout lui révélé. Soupirant une deuxième fois, voyant que ça ne servait à rien de fuir tu repris la parole.

« Bon, de quoi veux-tu qu'on parle, je t'écoute. »

Surpris de ses paroles, tu te mordis la lèvre inférieure. Bien entendu que tu avais beaucoup de choses à lui dire, mais par où commencer ? Et même s'il y avait des gens alentour de nous, tu n'aurais même pas pris la parole. Lorsque tu n'as pas envie de parler d'un sujet en particulier, il faut un miracle pour te faire ouvrir la bouche.

« Je ne t'évite pas, où vas-tu chercher des idées aussi idiotes ? Je te ferai remarquer que tu me fuis autant. »

Tu fis une pause, prenant une gorgée de jus d'orange, ne voulant pas parler de ce baiser. Pourquoi parlait-il de cela, lorsque tu venais à peine de te réveiller ? Tu te mis à fuir une nouvelle fois son regard et repris la parole.

« Tu le sais autant que moi que ce baiser, ne voulait rien dire, que c'était une erreur, une simple pulsion. »

Une pulsion que je ressens tous les jours et qui m'obsède à chaque seconde. Ce petit bout de phrase, tu le gardas pour toi. Ta parole n'avait pas été très joyeuse, même plutôt un peu trop sèche. Mais comment faire autrement ? Tout ce que tu voulais, c'est te protéger après tout. Ce n'est pas humain d'être attiré comme cela par ton frère... Demi-frère. Quoi qu'il en soit, tu relevas la tête pour le regarder et te perdis quelques secondes dans son regard noisette qui te faisait tant rêver depuis des années, pour finalement reprendre tes esprits.

« Ah et puis laisse-moi donc tranquille. Je n'ai pas envie de parler de ça avec toi. »

Tu te levas par la suite et rinças les couverts pour finalement, te prendre toi aussi une bière dans le réfrigérateur. Alors que tu repassas à côté d'Ashton pour revenir à la place où tu étais assis quelques secondes plus tôt, ton bras effleura accidentellement son épaule, ce qui te donna des frissons, te parcourant l'échine dorsale. Tu déglutis et reposas ton popotin sur la chaise pour finalement reprendre la parole d'une voix douce.

« Notre complicité d'avant me manque, mais je n'y arrive pas, désolé. »

Oui, tu lui avais demandé de faire comme si ce baiser n'avait jamais existé. Oui, tu t'étais efforcé de le fuir du mieux que tu le pouvais depuis près d'un an. Depuis le baiser que tu avais de plus en plus de difficultés à croire que c'était une erreur. Pourquoi te mettre dans tous ces états aussi ? Pourquoi le simple fait qu'Ashton soit dans ton champ de vison, tu perdais tous tes moyens ? Tu n'aimais pas le voir en colère et visiblement, c'est ce qui était en train de se produire. Essayant toi-même de garder ton calme face à cette discussion qui selon toi n'allait mener nulle part, tu essayas de rassembler ce qu'il venait de dire, sans grand succès évidemment.

« Comment ça, pas une erreur pour toi. Fais-moi donc croire que tu as apprécié ce baiser. »

Avais-tu dis alors que tu rinçais ton assiette. Il avait raison, ce n'était pas à ta sœur ou ta mère et encore moins à ton père avec qui tu aurais cette discussion. De toute façon, personne ne savait pour cet événement, tu avais préféré garder cela enfoui au fond de toi dans l'espoir d'oublier ce qui c'était passé. Alors que tu étais assis de nouveau, tu regardas Ashton se lever, visiblement énervé, écoutant ce qu'il avait à te dire. Trop de choses nous bouleversent ? Où voulait-il en venir. Te levant à ton tour pour lui faire face, tu t'aperçus qu'il commençait à monter les escaliers.

« Tu vois, c'est toi qui fuis là. Tu préfères qu'on aille parler de ça dans ta chambre ? Alors allons-y. Tu veux savoir ce que j'ai ? Je vais tout te dire... »

Il te coupa dans ta parole te laissait Béa... Depuis la première fois qu'il a posé les yeux sur toi. Tu l'avais bien senti cette fusion alors que tu n'étais âgé que de dix-sept ans, mais jamais tu n'aurais cru que c'était peut-être réciproque... Tu commenças à marcher dans sa direction et montas les escaliers le plus rapidement que tu le pouvais. Le cœur te débattait à une vitesse folle. Tu ne comprenais plus rien. Après plusieurs minutes à penser, assis sur ton lit, tu sortis finalement de ta chambre et entra sans frapper dans cette de ton demi-frère.

« Tu as raison... Il faut qu'on parle. Comment ça la première fois que tu m'as vue ? Tu penses à quoi là en me disant ça ? »

Sans même attendre qu'il ose t'adresser la parole, tu fis comme si tu étais dans ta chambre et vins t'asseoir sur son lit. Il voulait parler, mettre tout cela au clair ? Il n'allait pas être déçu.

Alors que tu venais tout juste de t'asseoir sur le lit pour enfin commencer la discussion qui selon toi n'aurait jamais dû arriver. Il se releva alors que tu fronças les sourcils. Tu baissas la tête quelques secondes, le trouvant lâche de fuir une fois de plus alors que tu t'étais enfin décidé à parler pour finalement relever la tête lorsque tu entendis un bruit de serrure. Il venait de faire quoi là ? Il est sérieux ? Vous embarrer dans sa chambre en prétendant qu'il n'y aurait aucun moyen de fuir. Tu te sentis tout à-coup réellement mal à l'aise et des flashs des événements passés refirent surface en toi alors qu'il continua de parler. Tout d'abord, tu croyais rêver sans réellement savoir si c'était positif. La personne idéale.

« Je euh... »

Tu ne savais même pas quoi dire face à cette déclaration. Tu avais ressenti le même truc, mais tu ne voulais pas te laisser avoir par les sentiments. Tu aurais voulu faire marche arrière, lui dire que c'était dans sa tête, qu'il était impossible qu'il ressente cela pour toi. Nous ne pouvons pas ressentir cela pour son frère. Certes, il n'y a aucun lien de sang, mais tout de même. Tu pris subitement peur et te levas debout face au lit.

« Laisse-moi partir, j'ai besoin d'air, la discussion est close. »

Et voilà que tu fuyais sans même essayer de comprendre quoi que ce soit. Sans même essayer d'en tirer profit, d'être heureux que tout ceci soit réciproque. Tu ne pouvais pas le croire. Tu commenças donc à faire les cent pas dans sa chambre, voyant que ça ne servait à rien de t'énerver pour finalement reprendre place sur le lit.

« Tu te rends compte de ce que tu es en train de me dire ? Désolé, mais ce n'est pas réciproque. J'ai vu en toi, une personne avec qui passer de bons moments rien de plus. Tu es mon frère merde. Et je peux bien te le prouver. »

Foutaise, tout ceci n'était pas vrai. Tu essayais depuis plusieurs mois de te croire, ne plus penser à lui et que lui. Il fallait que tu quittes sa chambre par n'importe quel moyen sinon, cela pourrait t'emmener à ta perte. Surtout s'il te demandait de lui prouver justement, puisque tu savais qu'il allait te le demander.

C'est vrai que tu lui as dit que tu allais tout lui révélé, mais tu n'en as pas l'envie. Non, c'est plutôt que tu n'en as pas le courage. Ayant passé des années à te répéter qu'il n'y avait aucun sentiment, tu as terminé par te croire, dû moins, t'en faire une raison. Tu ne pouvais pas ressentir cela face à ton demi-frère. Vous aviez les mêmes parents, tu as fini par lui révéler que tout ceci n'était pas réciproque, mais bien entendu, il ne te croyait pas et comme tu avais vu juste, il voulait que tu lui prouves. Mais comment faire pour lui prouver quelque chose qui n'est pas vrai ?

« Écoute Ash', je ne te reconnais plus. Jamais tu ne m'aurais dit des choses comme ça. Tu veux tout savoir. C'était un pari que j'ai reçu. Un simple pari que quelqu'un m'a donné. »

Tu baissas la tête suite à ce mensonge, pour faire croire que tu étais désolé. Tu n'avais pas envie que ceci en arrive là. Tu aurais voulu lui dire la vérité, tout ce que tu ressens au plus profond de ton être, mais c'est impossible. Toi-même, tu n'y crois pas. Non, tu ne crois pas qu'il pourrait ressentir quelque chose pour toi. C'est la seule excuse que tu trouvas à lui donner. Celle qui te semblait la plus convaincante.

« Il fallait que je te fasse promette de faire comme si rien ne s'était passé. Et j'ai réussi, puisque tu ne l'as dit à personne pas vrai ? Et maintenant, je vais te le prouver. »

Chaque parole que tu lui dis, te brise un petit peu plus de l'intérieur. Tu finis par le regarder dans les yeux et le souffle te coupa lorsque tu vis son regard. Un regard brisé. T'approchant de lui, tu déposas une main sur sa joue et lui donnas un tendre baiser sur les lèvres. Une explosion de sensation se fit ressentir au creux de ton estomac. Puis tu finis par revenir à ta position initiale.

« Je n'ai rien ressenti. »

Essayant de rester fort, tu soupiras. Tu étais mal de lui faire cela, mais dans ta tête, c'était mieux ainsi.

Tu restais incrédule devant ses paroles, ne bougeant pas, le regard fixe sur un point imaginaire sur le mur de sa chambre. Tu le dégoutais. Comment avais-tu pu être aussi insensible lui jetant à la figure que tout ceci n'était qu'un pari ? Tu restas là, plusieurs secondes sans bouger pour finalement le regarder faire des sacs. Mais il allait où comme ça ? Il n'allait tout de même pas t'abandonner, si ? Tu hésitais grandement à le retenir, l'empêcher de faire quelque chose qui pourrait regretter amèrement ou le laisser tout simplement agir. Tu savais que lorsqu'il est dans une colère noire, il pourrait faire des gestes ou te dire des paroles que tu ne souhaites pas réellement entendre.

« Comme tu veux, mais sache que jamais je ne pourrai t'oublier. Tu fais partie de ma vie désormais. »

Lui répondis-tu face à sa demande de partir. Les larmes menaçaient de franchir la commissure de tes yeux d'un moment à l'autre, mais il fallait que tu restes fort. Jamais tu n'avais voulu que cela arrive. Certes, tu avais voulu le faire réagir, mais pas à ce point-là. Tu pris donc la clé qu'il t'avait balancé dessus quelques minutes plus tôt et t'avança vers la porte pour pourvoir sortir, mais tu n'y parvenais pas. Tu te retournas donc alors qu'il jeta un cadre sur le mur. Tu te doutais bien que ce fût une photo de vous deux.

« Ne pars pas, s'il te plait. Je... »

Tu ne finis pas ta phrase et te retournas pour finalement ouvrir la porte pour quitter la chambre. Qu'allais-tu lui dire ? Que tu l'aimais ? Que tu ne voulais pas qu'il parte puisque tu avais besoin de lui ? Descendant les marches quatre à quatre, tu commenças à fondre en larmes, étant une personne proche de ses émotions. Tu te foutais bien qu'il te voit si mal, même si c'est la première fois que tu te montrais ainsi devant lui. Tu n'étais qu'un con de première, mais tu ne pouvais plus revenir en arrière. Il t'avait cru sur parole concernant le pari et désormais, tu regrettais de lui avoir menti. Il fallait que tu trouves quelque chose pour le retenir, même si ceci pouvait mener à ta perte. Il ne restait plus qu'à attendre qu'il descende à son tour les marches pour le faire rester ici...

Tu ne pouvais pas croire qu'il voulait partir et surtout que tu ne pourras plus le voir autant que tu le souhaites. Ne sachant plus comment réagir, tu t'étais réfugié dans tes pensées, espérant trouver la solution miracle pour le faire rester sans lui dire la vérité. Tu ne pouvais pas lui dire que c'était un tissu de mensonges, ça il ne te le pardonnerait pas de lui avoir menti. Alors qu'il venait de descendre au rez-de-chaussée, tu ne le quittais pas des yeux, le regardant écrire un petit mot pour expliquer son départ. Il ne devait pas quitter les lieux, mais peut-être que ça serait mieux ainsi ? Tu n'aurais plus à le fuir et à provoquer en toi toute sorte de sensation lorsque tu poses tes yeux sur lui. Non, grave erreur. Il était dans l'encadrement de la porte d'entrée, prêt à partir alors qu'il t'adressa quelques mots. Dans un geste désespérer, tu lui pris le poignet et le retournas vers toi et le pris dans tes bras le serrant le plus fort possible, t'accrochant à lui comme si ta vie en dépendant. Aux risques de te faire repousser, tu lui murmuras à l'oreille :

« Ce n'était pas un pari. Tu vas me manquer Ash' »

Tu ne savais même pas pourquoi tu lui avais subitement dit cela mais n'étant pas capable de le voir partir, de peur de fondre en larme une deuxième fois. Tu t'écartas de lui et rejoignis rapidement le canapé dos à lui, pour t'y asseoir, approchant tes genoux de ton torse et déposa ta tête entre tes mains. Il allait partir, tu ne sais où, cela sera difficile mais tu finiras bien par t'en remettre, enfin tu l'espérais. Sans même le regarder, tu repris la parole d'une voix cassée, sachant qu'il n'avait pas encore franchi la porte.

« Fait attention à toi, s'il t'arrive quelque chose, je ne pourrai pas l'accepter. Donne-moi des nouvelles quelques fois, je t'en supplie. »

Tu ne savais pas si c'était une bonne chose de tout lui dire cela, mais au moins, tu lui avais ouvert ton cœur beaucoup plus qu'auparavant. Maintenant, il savait que tu tenais à lui. Il ne connaissait pas tous les détails mais ça se voyait que quelque chose n'allait pas chez toi.

Tu te sentais réellement lâche de le laisser partir sans la moindre explication, mais comment faire autrement ? Tu ne pouvais pas lui avouer que tu rêvais de l'embrasser depuis la fois où il avait descendu les escaliers il y a six ans. Mais qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez toi ? Tu eus un sursaut alors que tu t'aperçus qu'il s'était agenouillé devant toi et une infime satisfaction qu'il ne soit pas encore parti te traversas le corps.

« Arrête de penser que tu y es pour quelque chose. »

Tu relevas la tête et regardas ses mains posées sur tes genoux, puis ton regard se perdit dans le sien pour finalement descendre jusqu'à ses lèvres et fit le même chemin plusieurs fois avant d'approcher ta main de sa lèvre où reposaient quelques gouttes de sang. Tu passas ton pouce sur ses lèvres, d'un geste tendre avant de le tirer par le T-shirt de sorte à ce qui se retrouve assis sur le canapé et tu en profitas pour embarquer à califourchon sur ses genoux de peur qu'il décide de partir.

« Laisse-moi du temps d'accord ? Je vais tout te dire lorsque je serai prêt. Ça n'a aucun rapport avec toi, enfin oui un peu, mais ce n'est aucunement de ta faute. J'ai seulement besoin de ta présence près de moi. »

Puis, tu le regardas de nouveau dans les yeux, alors que tu attendais sa réponse. Il n'y avait qu'une chose dont tu étais certain à cent pour-cent et tu étais décidé de lui dire pour le faire patienter un peu pour la suite des choses.

« Par contre, ce que je sais, c'est que je ne te considère pas comme mon frère et que je n'ai pas été indifférent au baiser donné. »