Si une personne était venu me dire que j'allais passer une soirée comme celle-là jamais je ne l'aurais cru. Déjà parce que ça faisait presque trois semaines que je n'avais pas vu Pimprenelle et puis je pensais qu'elle s'était débarrassé de ces vieux démons et que les cuites elle en avait fini... Il ne manquerait plus qu'elle recommence à se faire vomir. Je crois que si elle venait à recommencer cela je péterais un câble et je lui passerais un sacré savon comme le ferait son frère, certes je n'étais pas son frère et je n'avais en aucun cas le droit de lui faire la leçon mais si je ne le faisais pas qui le ferait ? Personne et pourtant elle en avait beaucoup besoin ! Comment voulez-vous que je puisse supporter de la voir dans cet état ? C'est de Pimprenelle que l'on parle ! Ça m'énerve tellement que j'aimerais cogner dans un mur pour disparaitre toute ma colère. Je pars donc lui chercher un cachet contre le mal de tête et lui rapporte avec un verre d'eau, je lâche un rire nerveux à ces mots et je lui réponds : « Écoute je sais que j'ai aucun droit pour te faire la leçon mais je crois en avoir quand même un peu parce que c'est moi qui suis resté des mois a t'aider à sortir de tes conneries et tu recommences ! Si je n'étais pas passé par là ce soir, tu sais ou tu serais ? Surement dans le lit d'un des mecs qui te lâchait par ou même pire ! » Je souffle un bon coup pour me calmer et je retire ma veste parce que j'avais chaud, à sa question je fronce les sourcils et lui demande : « Nan... tu as eu le temps de rien faire grâce à moi... pourquoi ? tu as eu peur d'avoir fais quoi ? » Sa question était un peu bizarre mais je n'y prêtais pas plus attention ce qui m'importait c'était son état. Elle pose son verre d'eau et se tourne pour regarder une photo : « Oui... je suis resté toute la nuit... » Je soupire et place mes mains dans mes poches en poursuivant : « J'avais peur qu'il t'arrive quelque chose... » Je voyais qu'elle était mal elle devait penser à son frère puis son père et plein d'autres problèmes, je me dirige vers la jeune femme et m'installe près d'elle je relève son visage et lui dit : « Hey je sais que c'est dur... mais tu sais que je suis là ! » J'essuie une larme qui lui coulait sur la joue et la fixe dans les yeux, elle était tellement belle.

Parfois j'avais l'impression qu'elle me cachait des choses, après tout je ne trouvais que cette explication pour la distance qu'elle avait décidé d'installer entre nous. Imaginer quand même que l'on dormait ensemble jour et nuit, on prenait soin l'un de l'autre et ce n'était pas que sexuel mais tendre aussi et bizarrement ça m'a plus d'avoir comme "une femme à moi". Et puis du jour au lendemain plus rien, elle allait mieux donc en gros elle n'avait plus besoin de moi... J'avais vraiment l'impression d'être un objet à ce moment-là. Je lâche un rire un peu énerver de ce que j'entendais et répond sèchement : « oui bien sûr, après t'être fais violer ou agresser ! » Pourquoi refusait-elle mon aide ? Et surtout pourquoi elle ne me remerciait pas comme n'importe quelle personne ferait. Je lève les yeux au ciel et je lui réponds : « Ah ouais ? C'est ça ton but ? Te taper un mec que tu connais pas et même pas te rappeler de lui le lendemain... » Je la fixe longuement en pensant et je réponds simplement : « C'est surtout que tu as peur de dire certaines choses que tu aimerais garder secret... » La voyant les larmes aux yeux je me rapproche d'elle et passe mes mains sur ces joues la fixant dans les yeux, nos lèvres étaient près l'une de l'autre et ma respiration était coupée : « Nan dis-moi Pim' » Je continue de garder son regard dans le mien et je lui dis : « pourquoi tu es aussi distante avec moi ? Qu'est-ce que je t'ai fais ? »

Je ne sais pas si c'est l'alcool qui lui faisait dire des conneries ou si s'était pour m'énerver mais en tout cas ça marchait ! J'aimais ces réflexions complètement stupides, je suis sûr qu'elle le faisait exprès en plus. Je la regarde et lui dit : « Arrête de raconter des âneries ! Tu sais bien que ça m'énerve ce genre de chose ! » Je ne savais plus quoi faire là pour qu'elle redevienne la vrai Pim, elle n'est pas comme ça d'habitude. Je la regarde passer sa main sur son front, tu m'étonnes qu'elle dût avoir le crâne en miettes avec tout ce qu'elle avait avalé en une soirée. Je décide de m'assoir et de connaître enfin la vérité je passe ma main sur sa joue et l'incite à me regarder dans les yeux, elle est toujours mal et hésite à me répondre, je ne comprenais as et continuais d'insister avec mon regard. « Peur de quoi ? » Peur de moi j'étais à cet oint-là terrifiant ? Je fronce les sourcils et puis elle m'explique un peu plus les choses. Je reste surpris et comme ont dit " sur le cul " à sa révélation... Je ne m'y attendais pas je savais qu'elle me cachait des choses mais pas qu'elle tombait amoureuse de moi... Moi j'étais très attaché à elle même énormément, je la regarde et lui dit : « Pourquoi tu ne m'as rien dis ?... J'ai cru que j'avais fais quelque chose de mal, moi... Je n'osais plus venir te voir et tu me manquais tellement... » Je soupire et je la fais relever le regard, je caresse sa joue un peu plus et lui dis : « Je t'en supplie ne mets plus les distances avec moi... J'en ai marre d'être loin de toi, je comprends que tu aies peur... mais tu peux pas juste tout arrêter comme ça... » Même si elle me répondait à nouveau qu'elle ne voulait plus me voir, jamais de la vie je me plierais à sa demande. « De toute manière maintenant que je sais la vérité je ne te lâcherai plus ! »

C'est vrai que je m'énervais pour ça alors qu'après nous n'étions pas ensemble, mais bon elle était très importante à mes yeux et je voulais la protégée alors j'avais mes raisons. Je la regarde en soupirant et en répondant : « Et alors ? J'ai le droit de ne pas vouloir que tu couches avec des gars que tu ne connais pas ! » Les choses s'accéléraient j'apprenais que Pim' tombait amoureuse de moi et qu'à cause de ça elle mettait les distances. L'amour et moi ça fait deux mêmes dix alors je ne serais même pas sentir si j'aime une femme ou non honnêtement. Je la regarde dans les yeux et lui répond : « Tu aurais dû m'appeler je serais venue même si j'ai eu l'impression que tu te servais de moi juste parce que tu allais mal.. Pim' tu as le droit d'être heureuse et d'aimer même si ton frère n'est plus ici avec toi... » Je préférais pas employer le mot "prison" ou quoi... Elle déposa ces lèvres sur les miennes, je ferme mes yeux et je prolonge son baiser tendrement, j'affiche un sourire et je réponds : « C'est normal, si je suis ici c'est que tu comptes pour moi ! » Je me redresse doucement et je la regarde avant de lui dire : « Pour être honnête je n'avais pas trop le moral c'est dernier temps, je t'en voulais à mort et puis j'ai eu beaucoup de boulot ces dernières semaines alors bon... Et toi à part ça ? Tu continues à remonter la pente j'espère ? » Ce qui s'était passé ce soir j'espérais que ce soit qu'une mauvaise passe.

Lorsqu'elle me dit que de toute manière elle n'avait pas le droit et que je ne pouvais pas comprendre, je fronce les sourcils un instant. Je savais que la vie de Pim' était compliquée et qu'elle n'avait pas vécu des choses faciles et puis en plus d'après elle je ne savais pas tout et ça m'inquiétait beaucoup. Que pouvait-elle me cacher ? Qu'est-ce que je ne pouvais pas comprendre ? Ça m'énervait dans le fond parce que je voulais savoir bien sûr, mais je ne voulais pas m'énerver et puis je n'étais pas obligé de savoir. Je soupire et réponds simplement : « Mais je ne demande que ça que de comprendre... Je comprends que tu ne veux pas tout me dire, mais ne dis pas que je ne pourrais pas comprendre parce que je suis sûr que si et je demande que ça... » On a tous des secrets, tous des choses que l'on garde en nous alors a par être compréhensible je ne pouvais rien faire d'autre. Je passe ma main sur sa joue et la regarde dans les yeux en répondant : « Je m'en doute et c'est ça le problème... Tu parles de ton frère ? » J'essayais de comprendre ces histoires mais ce n'était pas aussi simple, je voulais juste la protéger c'est ça le pire. « Comment tu veux que j'oublie Pim'... ? » Ce n'était pas rien pour moi sa révélation, je prenais ça à cœur vraiment... même si elle pensait le contraire certainement. Quand elle me dit que jamais elle ne s'était servi de moi, je la fixe longuement je la croyais vraiment même si je doutais encore hier. « Je sais et c'est pareil pour moi.. tu sais bien que tu n'es pas comme les filles avec qui je couche malgré que tu le penses... J'étais bien avec toi j'y aie pris goût ça m'a effrayé mais je suis quand même resté jusqu'au moment où c'est toi qui as décidé d'arrêter... » Lorsqu'elle m'attrape le bras je lui prends la main et passe ma main sur son front en lui disant : « Oui j'ai faim, je vais nous préparer quelque chose à manger et toi tu vas aller prendre un bain ça va te faire du bien j'en suis sûr ! » Je garde ma main dans la sienne et bien évidemment je la soulève pour l'emmener dans la salle de bain, elle n'était pas capable de marcher elle avait le tournis. Je la fixe et lui dit : « Jamais je te laisserais tu le sais.. » Je dépose un doux baiser sur ces lèvres et marche jusqu'à la salle de bain...

Pimprenelle n'était pas prête à me dire ce qu'elle voulait tellement garder pour elle, je ne voulais pas la forcer. Elle me le dira lorsqu'elle sera prête et quand elle en aura envie surtout. Je la regarde hésiter et je finis par lui dire pour la rassurer : « Laisse ce n'est rien... tu me le diras lorsque tu seras prête du moins j'espère. » Son frère n'était plus le même d'après elle, ça ne m'étonnait pas dans le fond car il a été en prison et c'est une chose très difficile, on n'est enfermé toute la journée et puis surtout on est couper du monde on ne parle plus à personne alors en général on se renferme sur nous-mêmes. « Tu sais Pim' il vit quelque chose de dur c'est pour cela qu'il est comme ça, il n'a plus trop l'habitude de voir des gens... il est resté seul longtemps, enfermer... laisse-le se réhabituer à tout ça et je suis qu'il ira mieux et qu'il te parlera. » Le sujet retombe sur leur histoire, je ne savais pas trop quoi penser mais ce qui est sûr c'est que je me demandais ce qui se serait passer si j'étais resté chez Pim' peut-être que... Bref... « Arrête tu n'as rien gâché, tu as eu peur c'est normal... » Je soulève Pim' pour qu'elle puisse prendre un bain, elle n'était pas du tout dans son assiette alors je pense qu'un bon bain lui ferait le plus grand bien. J'affiche un sourire lorsqu'elle me dit que je sentais bon et je la repose au sol une fois dans la salle de bain. Bon j'admets que je suis un peu resté pour la regarder mais bon je n'allais pas me priver d'une vue aussi magnifique après tout. Je lâche un rire en répondant : « Oui tu as raison j'y vais.. mais c'est de ta faute tu m'as complètement figé... » Je sors de la salle de bain et descends pour rendre à la cuisine et lui préparer son petit déjeuner. Je savais exactement qu'elle était son préférer petit déjeuner et c'est d'ailleurs dans ces conditions que je m'en rends compte que je la connais bien et que j'ai vraiment l'impression d'être avec elle depuis des années. Je ne savais pas qu'elle était en train de m'observer donc je continuais à tout préparer, habituellement j'aime pas trop faire à manger mais là ça ne me dérangeait pas bien au contraire. Je lève la tête et je la vois entrain de m'observer en serviette, je lâche un petit rire et lui demande : « Ben alors on est venue m'observer ? »

Tandis que je préparais le petit déjeuner la jolie brune était déjà sortie du bain pour venir m'observer, les premières minutes je ne l'avais pas remarqué c'est quand je me suis dirigé vers le frigo que je l'ai remarqué devant moi en petite nue. Je lâche un rire quand elle me dit qu'elle avait une belle vue et je lui réponds : « Alors je suis sexy quand je cuisine ? » J'installe tout sur la table et la jolie brune s'installe, je prends une gorgée de mon jus de fruit et je hausse les épaules à sa question : « Bien sûr, je t'écoute. » Lorsque la brunette me raconte l'histoire d'une de ces amies, bizarrement je la trouvais un peu étrange l'histoire et puis surtout j'avais l'impression qu'elle était fausse vu le regard que Pim' avait.. Je la fixe et je lui réponds en croquant dans une tartine : « Eh bien oui vu qu'elle a laissé une personne innocente faire de la prison à sa place et qu'elle n'a rien dit pendant un bout de temps, elle risque la prison ! » Vu qu'elle me demandait ça pour une amie c'est donc qu'elle connaissait quelqu'un qui n'était pas en prison alors qu'elle le devrait. Je la fixe et lui dis : « Tu es en train de me dire que tu connais quelqu'un qui est en prison alors qu'il est innocent pendant que ton amie qui devrait être en prison est en liberté ? » C'était plutôt grave ce genre de chose, après je ne sais pas si j'allais avoir le courage de lui faire cracher le morceau et me dire qui est son amie sachant que je suis agent de police je ne peux pas laisser un innocent en prison c'est impossible.. il fallait qu'elle me dise.

Avec Pimprenelle j'avais le droit à beaucoup de compliments pour le coup, je me mords la lèvre quand elle me dit que j'étais tout le temps sexy et je lui réponds un sourire en coin : « Ah ouais, tu trouves ? En tout cas je peux te dire que c'est la même chose surtout dans cette petite tenue. » dis-je en souriant de plus belle et en caressant sa cuisse avant qu'elle me pique ma tartine sans que je puisse l'arrêter. Je la récupère et dis en riant : « Espèce de voleuse de tartine ! » Lorsqu'elle prend une gorgée de son café j'affiche un sourire en coin et je lui réponds : « Je suis loin d'être l'homme parfait mais je suis l'homme au café certes ! » dis-je sans prétention bien sûr (a). Je sentais Pim' mal à l'aise et préoccuper par quelque chose, tout d'abord elle me parlait d'une histoire étrange qui concernait un de ses amis et puis ensuite elle s'est mise à faire une drôle de tête et à regarder ces pieds. Étant agent de police j'interrogeais des hommes et des femmes tous les jours alors je savais reconnaître quelqu'un qui mentait ou quelqu'un qui était préoccupé par quelque chose. Je fronce les sourcils et je la fixe pendant un long moment avant de lui dire : « Pim'... je te trouve bizarre... tu n'es pas entrain de me mentir pour protéger ton amie ? » Je termine mon jus d'orange et je continue de la regarder en attendant une réponse. Ce n'était pas facile avec elle en ce moment, j'avais vraiment l'impression qu'elle passait son temps à me mentir ou à me cacher des choses, je lui dis alors entre deux soupirs : « C'est pas facile pour moi.. j'essaye de me dire que tu ne mens pas et que tu me dis la véritée mais j'ai l'impression de me faire avoir.. » Je continue de tartiner mon morceau de pain et je poursuis par : « Et comme je tiens à toi.. et que je te fais confiance j'ai l'impression d'être aveuglé.. » Eh oui c'est ça quand on ressent quelque chose pour quelqu'un on lui fait confiance même trop alors qu'elle nous ment.

Ce petit déjeuner entre elle et moi se déroulait plutôt bien jusqu'au moment où j'avais réellement l'impression que Pim' me cachait quelque chose. Elle m'avait déjà menti tout à l'heure lorsque nous étions dans la chambre et là elle recommençait avec l'histoire de son amie, je trouvais ça étrange et j'avais l'impression que les deux mensonges n'étaient pas dus au hasard. Son regard se retrouve plongé dans le mien et j'arrête de tartiner mon pain face à ces mots, elle m'inquiétait un peu là. « Tu sais que tu m'inquiètes là Pim'... » Je fronce les deux sourcils, j'étais prêt à entendre la vérité même si j'étais pratiquement sûr que c'était quelque chose de grave si elle voulait se confier à moi en tant qu'ami. Je repose ma petite cuillère mon pain et je ne fais qu'une chose la regarder en attendant sa révélation. « Oui je te le promets. Mais qu'est-ce qui se passe ? Je comprends plus rien on parle de ton amie et là tu me parles de toi et de ton enfance.. mais qu'est-ce que tu me caches enfin ? Tu m'inquiètes beaucoup là, tu sais... » Pim' me prit la main, elle avait besoin d'être rassuré là je le sentais... Je serre sa main doucement, elle devait me le dire et ne plus garder ça pour elle. Je craignais le pire alors c'est comme-ci je m'accrochais un peu à sa main car je sentais bien que j'allais subir un choc à sa révélation. Mais que pouvait-elle avoir bien fait de si grave ? me demandais-je plusieurs fois en continuant de fixer ces jolis yeux qui semblaient si innocents.

Pimprenelle était sûrement allé trop loin dans ces paroles pour reculer, maintenant je savais qu'elle gardait quelque chose de secret au fond d'elle et je voulais qu'elle me dise le problème. Elle était plus qu'une amie alors forcément je voulais savoir ce qui se passait au fond d'elle... Pim' me dit qu'elle voulait d'abord me parler de son enfance, je lui fais un signe de tête avant de répondre : « D'accord très bien je t'écoute.. » A ce moment-là ma main était dans la sienne et j'attendais juste une chose, qu'elle me parle. Je fixais ces yeux pour bien lui montrer que j'étais là, elle me parlait beaucoup de son père et de son frère et petit à petit j'avais l'impression de comprendre, elle allait me parler de la mort de son père. Je sais que Pim' a eu beaucoup de mal à s'en remettre et puis en plus son frère qui est parti en prison ça n'a rien arrangé, elle a vécu des choses pas faciles. Et puis elle me lâche la main et se lève pour pouvoir souffler et marcher tout en continuant son histoire, sa voix tremblait et ces yeux devenaient rouges je sentais qu'elle retenait ces larmes et que de parler de ça était difficile. Je me retourne et je continue à écouter son histoire, son père était vraiment horrible avec elle et avec son frère. Si j'avais pu être là à cette époque je lui aurais faits la misère, rien que de savoir qu'il a levé la main sur Pim' me mettait en colère. Quand elle arrive au bout de son histoire, je ne comprenais pas très bien la fin sur le coup elle me disait qu'elle ne s'était pas laissé faire lorsque son père l'étranglait. Elle parlait bien du jour ou son père et mort, je fronce les sourcils en essayant de comprendre... en fait j'avais compris mais c'est comme-ci je ne voulais pas m'imaginer Pim' entrain de... Je reste à la fixer dans les yeux, j'avale avec difficulté ma salive et je me lève, je me dirige vers elle doucement et je dis d'une voix hésitante et tellement surprise : « Tu... tu veux dire que... » Je ne savais pas comment formuler ma phrase, je ne savais pas quels mots je devais employer. Peut-être que j'avais mal compris au final... Je la regarde et poursuis : « Que ce n'est pas ton frère qui... l'a tué ? » Je m'appuie contre le mur juste derrière moi et finit par dire après un soupire : « Mais toi...? » J'attendais une réponse bref de sa part maintenant que je savais tout.

Après une telle révélation j'avais vraiment besoin de m'appuyer contre un mur pour éviter de tomber dans les secondes qui suivaient, je n'étais pas très à l'aise et je ne regardais pas Pim' dans les yeux, j'avais réellement besoin d'avaler cette annonce doucement. Je soupire pour essayer de reprendre mes esprits et je relève le regard progressivement, elle se rapproche de moi pour me dire que c'était de la légitime défense. Bien évidemment je n'allais pas l'embarquer ou même l'arrêter, je ne pouvais pas faire ça à Pim' et j'en avais pas la moindre envie de toute manière. Elle vient à me caresser le visage et j'étais tellement dans mes pensées que je ne sentais même pas ces douces caresses sur mon visage. Pimprenelle continue d'expliquer son histoire, je l'écoute toujours sans trop la regarder dans les yeux. Je devais vite me remettre de mes émotions et réagir et surtout lui répondre parce que je ne pouvais pas rester dans le silence comme ça. « Comment tu as fais pour garder ça pour toi pendant tout ce temps ça devait être horrible, Pim'... tu aurais du m'en parler avant j'aurais tout fait pour que ton frère ne finisse pas en prison. » Elle n'était pas une meurtrière mais une victime qui n'a fait que se défendre face aux coups de son père qu'elle subissait tous les jours, comment voulez-vous que je lui en veuille ? Impossible ! Elle n'avait rien fais de mal juste se défendre et je la croyais, ça se voyait dans ces yeux que c'était la vérité... Je me rapproche de Pim' parce que celle-ci était parti dans le canapé après mon long silence de dix minutes, je ne pouvais pas continuer à rester choquer devant elle je devais lui montrer que j'étais là pour elle... Je lui prends la main doucement et je lui dis : « Tu sais que je ne vais rien dire même si c'est mal vis-à-vis de mon boulot, c'est envisageable pour moi de te dénoncer.. je préfère mourir que de le faire ! » Dis-je en relevant son menton pour plonger mon regard dans le sien. Je dépose mes lèvres sur son front et je lui dis : « C'est fini t'es plus toute seule maintenant, d'accord ? » Ma main toujours dans la sienne je la tire doucement la voyant un peu effrayer vis-à-vis de ma réaction je lui dis simplement : « Viens... » Je l'attire contre moi pour lui faire un câlin, mon dieu je ne sais pas comment elle avait fais pour vivre avec ça jusque-là c'est la preuve qu'elle était très courageuse. Je la serre contre moi en soupirant je crois qu'à ce moment mon envie de la protéger et de prendre soin d'elle était grandissante, elle venait de me confier un secret énorme. Secret que je garderais pour moi jusqu'à mon dernier souffle...