Le soleil pénétra doucement dans la pièce cherchant à ce faire une place dans cette pièce complètement sombre. La lumière n'était pas suffisante pour éclairer la pièce, mais elle était suffisante pour me déranger. Quel idée d'avoir son lit juste en face de la fenêtre? Toujours la même histoire chaque matin. Impossible de dormir avec ce soleil dans les yeux si seulement on pouvait me changer mes rideaux. Ce n'était malheureusement pas à moi de faire ça et cela ne semblait pas être dans ma liste de chose a faire, oui j'en a une, elle se trouve dans la partie notes de mon téléphone portable et je ne la check jamais. J'appellerais mon père, il appellera quelqu'un et il viendra le faire tout simplement. Je me cachais rapidement sous les draps, mais pourtant il était impossible de se rendormir. Était-ce trop demandé de pouvoir dormir le matin ? Un jour de week-end ce n'ai pas trop demandé quand même. C'était le week-end, n'est ce pas ?

Je regardai mon portable qui traînait sur la commode et oh malheur !  On était vendredi ! No stress. Cela pouvait tout de même compter comme une fin de semaine, non ? Mon maître de conférence ne m'en voudrait certainement pas trop d'avoir ratée deux heures avec lui...  Bref j'avais ratée plus le moitié du cours. Ca ne me servait à rien de me presser. Je sortit de mon lit, me douchais, m'habillais et rangeais mes affaires dans mon fourre-tout Prada. Adam n'était pas à la maison aujourd'hui et je ne comptait pas passer la journée affalée dans mon lit. Je prenais mon petit déjeuner quand je reçu un message de Daisy, une masseuse du spa où j'avais l'habitude d'aller avec qui j'avais beaucoup sympathiser. Elle me proposer de la rejoindre au centre ville faire les boutique. J'enfilais mes lunettes de soleil et d'un pas conquérant, me dirigeait vers ma mercedes rouge classe S. Une fois arrivée au point de rendez-vous je garait ma voiture et trouvait mon amie sans trop de difficulté. «Daisy, comment tu va? Tu m'as manqué. Ca te dit de passer boire un cappuccino au Starbucks du coin avant de faire péter la carte bleue. » Fis-je en la prenant dans mes bras.

« Salut ma belle, je vais très bien et je suis partante pour venir boire un cappucino avant de faire péter nos carte de crédit » Dolce était excitée ne serait-ce que par l'idée de faire du shopping. Elle aimait toujours être bien habillée. C'est sure que quand on est fille de styliste, le milieu de la mode n'a aucun secret pour nous. Dolce avait passer toute sa vie à observer sa mère dessiner des robes plus splendides les unes que les autres et de ce fait elle n'était pas le genre de fille à sortir en jean et en tee shirt. Mais ce n'est pas pour autant que c'était une cruche superficielle, détrompez vous, la belle blonde avait toujours été la première de sa classe sans avoir besoin de fournir trop d'effort, c'est pourquoi elle était étudiante en première année de médecine. Belle et brillante, c'est ce qu'elle était. Dolce entra chez Paul, le petit café français du coin. Il faisait ses pâtisseries préférés, d'autant plus que le chocolat chaud y était exquis. Elle s'assit à une table sur la terrasse et interpella le serveur pour commander. Pas la peine de lire le menu, elle le connaissait déjà par coeur. Ce dernier ne manqua pas d'essayer de la séduire, mais c'était perdu d'avance. Les petits blonds, c'était pas son truc. « Il est marrant lui. » Lança-t-elle en haussant un sourcil, une fois qu'il les ait quitté Daisy et elle. « Alors, ma belle, tu deviens quoi depuis le temps? »