Je n'aime pas raconter ma vie, je n'ai jamais rien raconté et je ne le ferai sans doute jamais. Lorsque l'on me demande de parler de moi, je réponds simplement "New York, Santa Barbara, 22 ans, danse, peinture, serveuse." C'est les seules choses que les gens ont besoin de savoir de moi puisque c'est ce qui décrit le plus ma vie. Non, je n'entretiens pas cette foutu part de mystère que bien des gens font. Oui, ma vie ne regarde que moi et uniquement que moi. Si je devais tout de même résumer mon existence avec un temps soit plus de détails, voici ce que cela donnerait. Je m'appelle Alyssa Spencer Bradsburry, mais appelez-moi Aly ou encore Spenc' ça me suffit. Je suis née un 17 avril 92' à New York d'une famille très aisée. Je n'ai jamais manqué de rien et j'avais souvent tout ce que je voulais et bien qu'on me prennait souvent pour une gosse de riche, j'étais loin d'être superficiel. J'étais enfant unique, du moins jusqu'à l'âge de trois ans ou tout changea comme on accueilla mon petit frère Theo. On était plutôt proche, mais les choses on dégénéré par la suite. J'avais ce que je voulais certes, mais ce qui comptait réellement c'était la famille, les amis, l'amour. C'est essentiel dans la vie non? J'ai vécu une enfance heureuse, quoi que difficile, mais je n'avais pas à me plaindre. Mon père est journaliste et ma mère avait une compagnie de vêtement étant styliste. Elle a toujours voulu que je suive ses traces malheureusement pour elle, la mode me passionnait, mais pas pour en faire un métier. Depuis très jeune j'étais à fond dans le sport, surtout la danse et la peinture, l'art m'a toujours fasciné. Je travaillais très fort pour pouvoir participer à des compétitions de danse. Seulement la vie prend parfois un tournant différent que ce que l'ont souhaite. J'avais des parents aimant et pourtant très absent. Je me retrouvais souvent à m'occuper de mon petit frère. Parfois j'avais l'impression que ma mère préfèrait sa compagnie à sa propre fille, mais en tout cas elle s'occupait quand même mieux de moi, que mon père. De toute façon mon père était trop occupé à rentrer très tard et à décuver sur le canapé du salon. J'avais à peine 4 ans quand je lui ai fait la remarque. Il était là endormit sur le canapé avec des tonnes de bouteilles sur la table du salon. Mon père avait tout pour lui, une femme, sa fille, son fils depuis peu qui était née et un travail qu'il aimait, mais il ne devait pas vraiment les apprécier comme il semblait malheureux et qu'il laissait ma mère s'occuper de tout. Je crois que tu bois trop. J'étais là à regarder chaque détails, les traits de son visage. Je crois que t'as raison Alyssa. Je reculais juste à l'odeur. Spencer tu viens, on doit y aller. Ma mère semblait de glace à cette situation. Peut être qu'avec le temps elle en avait marre d'avoir un mari alcoolique, fallait déjà se compter chanceux que mon père n'était pas violent. On ne peux pas dire que j'étais proche de mon père, mais peu importe malgré les difficultés s'était mon père quand même et je l'aime. Du moins jusqu'à l'âge de sept ans, je l'aimais.

Vers l'âge de 5 ans on a déménagé à Santa Barbara. Je m'impliquais beaucoup dans la danse et tout se passait pratiquement à Santa Barbara ou à LA qui n'était pas très loin. De plus ma mère voulait déménager ici puisque c'était plus facile pour son travail. Mon père lui, n'avait fait que suivre. Il était journaliste et la vie suivait son cours pour nous tous, mais c'est là que les problèmes continuaient surtout. Mon père avait toujours un gros problème avec l'alcool que je me disais que lorsque je serais grande, jamais je ne toucherais à ses merdes en voyant à quel point ça pouvait détruire une personne lorsqu'on était dépendant des substances tel que l'alcool. Enfin, on dit toujours qu'on ne veux jamais être comme nos parents et pourtant c'est exactement ce qu'on fait au bout du compte. En tout cas, je me rappelerais toujours quand j'ai débarqué à Santa Barbara. J'avais pas de problèmes socials, j'étais une fille qui pouvait se faire des amis facilement, mais mes parents commencèrent à se disputer beaucoup plus souvent et sérieusement. Kyle, tu vas bouger ton cul oui? Merde regardes-toi, t'es pathétique. Non seulement je suis en train de tout payer les factures, mais tu ne vas plus travailler, tu ne fais que boire et moi je suis là à ramasser derrière toi alors que tu te fiches de ta fille et de ton fils, p'tain. À qui la faute Moïra? C'est à cause de toi que je suis ici sans boulot. Je t'interdis de mettre la faute sur moi alors que tu dègnes même pas chercher comme un homme un travail. T'es qu'un égoïste, même pas foutu de prendre soin de ta fille. Regarde là, toujours en train de se surpasser en espèrant qu'elle pourra avoir ton attention, on dirait un garçon manqué. Elle traine qu'avec des garçons en faisant du sport, ça va être jolie quand elle va faire sa crise d'adolescence tu crois?! Elle ira jamais en mode, reviens-en bordel. Ça ne peux plus continuer comme ça, Kyle. Moi pendant ce temps, j'étais partie dehors pour m'occuper de Theo qui n'avait que deux ans, parce que entendre crier je préfèrais largement jouer avec mon petit frère. Ma mère était affecté de voir sa famille tourner comme ça et puis moi? Et bien j'étais passionné par la danse non pour avoir de l'attention, simplement parce que je savais que j'étais douée et c'était un sentiment d'accomplissement et c'est ce que j'aimais, ma mère avait simplement du mal à accepter que sa fille unique ne suive pas sa voie pour continuer à faire marcher la compagnie qui avait tant de succès. Elle avait commencé à menacer mon père. Si rien ne changeait, elle demanderait le divorce et bien sûr la garde des enfants et c'est ce qui arriva. Non seulement elle se trouva rapidement un amant, mais elle décida de tout plaquer. Du moins plaqué son mari alcoolique qu'elle avait enduré de nombreuses années. Le divorce fut vraiment difficile, mais je passais pas là comme des tas d'autres enfants, sauf que contrairement aux autres, je n'aurais plus vraiment de contact avec mon père. Puis vint la pire journée de ma vie. J'avais sept ans et je rentrais de l'école. Ma mère était supposé venir me chercher, mais je me disais qu'elle avait dû oublier, ça lui arrivait parfois et la mère de l'une de mes amis venait souvent me reconduire du coup. J'avais trainé avec des amis et en rentrant à la maison je pensais retrouver ma mère, comme d'habitude, mais ce n'était pas le cas. Mon père ne pouvait pas supporter qu'elle le quitte et bien sûr en apprennant qu'elle était tombé amoureuse d'un autre très vite ça n'avait rien arranger du tout. Cette image me glace encore le sang. J'ouvrais la porte de la maison et je retrouvais ma mère vidé de son sang au sol et mon père avec une arme dans ses mains, complètement intoxiqué. Encore heureux que Theo n'était pas là ce jour-là. Les larmes coulaient sur mes joues. Je me disais que ce n'était pas possible, c'était un cauchemar non? Je te déteste - JE TE DÉTESTE. Dis-je en me rendant compte de l'acte qu'il avait commis. Mon père était qu'un égoïste, il ne pensait qu'à lui et par la suite ma vie avait été vachement compliqué. J'étais jeune et j'étais en train de pleurer. À vrai dire, le reste était plutôt flou dans ma tête. Je me rappelle juste que les voisins avait eut un préssentiment en entendant un coup de feu et je n'avais pas eut le temps de faire grand chose que la police avait débarqué. Un policier m'avait amener pour s'occuper de moi. D'autres s'était occupé de ramasser le corps, ou encore pour embarquer mon père en prison. Et moi je me retrouvais très vite dans un orphelinat. Theo avait eut plus de chance que moi, une famille l'avait choisit, c'est surement ce qui arrive lorsqu'on est encore trop jeune pour comprendre ce qui se passait, ça ne pouvait pas l'affecter mise à part de perdre sa famille. Mon père se retrouva très vite en prison. Moi? J'étais prise dans un orphelinat, personne ne voulant s'occuper d'une enfant de 7 ans, détruite par ce qui lui arrivait. J'ai fais énormément de famille d'accueil. J'étais pas une fille très facile, d'ailleurs la plupart des famille où j'étais tombé ne me convenait pas que je finissais par fuguer et éventuellement ils en avaient marre d'une gosse compliqué comme je l'étais.

L'adolescence fut difficile, comme tout le monde on dira. Ma mère me manquait et puis mon père je ne l'ai plus revu depuis le jour où il m'avait enlevé la personne la plus importante dans ma vie. Je ne suis jamais allé le visiter en prison et je ne risque pas de le faire. Quant à mon frère on avait du mal à garder contact, on habitait plus dans le même continent alors ce n'était pas facile. Moi, j'étais resté à Santa Barbara. Je m'étais promis de jamais entrer dans les problèmes d'alcool et de drogues, mais tout le monde le sais ça. Ne jamais dire jamais.. pas vrai? Enfin j'étais pas la junkie du coin, ou est-ce que je voulais me faire croire? J'en avais besoin pour décompresser, mais je n'étais pas au point de faire une cure, j'étais pas rendu à ce point pathétique, en tout cas pas pour l'instant. J'avais retrouvé un peu de stabilité. Une famille aimante qui était d'un statut moyen. Je pratiquais toujours la danse et je passais beaucoup de temps à peindre, mais je savais aussi que je devais me préparer si jamais la danse ne fonctionnait pas pour moi. C'était peut-être bête, mais c'est la psychologie qui m'était venu en tête très vite. Disont qu'avec mon passé c'était presque évident que j'étudie dans ce domaine. J'en savais quelques choses sur les problèmes, mais après un an d'étude j'ai fini par lâcher. Ce que je voulais vraiment c'était vivre de mon art et j'avais déjà assez de problème qu'il était mieux que je ne m'occupe pas des problèmes des autres. J'étais souvent indécice comme fille, je ne sais jamais ce que je veux à ce qu'on dit, mais je suis quand même déterminée à continuer ce que j'ai commencé. L'adolescence fut difficile, problème de drogue, fugue, problème de comportement, boulime, partant de famille en famille, cela résumait assez bien mon adolescence. Enfin, j'arrivais à retrouver tranquillement ma voie quand même. L'amour ça va, ça vient. Je n'avais pas vraiment l'habitude de me poser sérieusement. J'étais dans la drogue jusqu'au cou, j'allais à mes cours, je faisais la fête. Ma vie se résumait à ça.

Puis j'ai rencontré Cara. On passait notre temps ensemble, chez elle surtout, parce que je n'avais jamais eut réellement de chez moi. Je ne sais pas si je pouvais dire qu'elle était ma meilleure amie, mais une chose est sûr on s'entendait vraiment bien et on adorait trainer ensemble. Ses parents avait l'air, stricte, conservateur mais j'avais quand même l'impression d'être la bienvenue et de ne pas trop déranger même si mon statut était vraiment différent, sauf que tout changea lorsque j'ai rencontré son grand frère. Ça m'était arrivé rarement - voir pas du tout. Son frère était plus vieux, bg je crois que je peux dire que j'ai eu un coup de foudre. J'ai craqué très vite pour lui mais il n'avait rien à voir avec tous les garçons que j'avais fréquenté avant. T'as quoi à regarder mon frère comme ça toi? Je ne sais pas de quoi tu parles Cara. Dis-je gêné alors que Robbin me saluat en nous croisant dans la maison. Tu me le fais pas à moi c'truc, je te connais. Steu plaît tout sauf lui Aly, pas mon frère. Ça c'était arrêté comme ça. Enfin pas pour longtemps. Ce sentiment était réciproque et il m'arrivait de passer du temps avec Robb' à la place de ma copine et ça n'avait pas mit trop de temps qu'on a commencé à sortir ensemble. Cara m'a fait la gueule au début, mais je crois qu'elle arrivait à comprendre quand même, elle avait fini par l'accepter. Alors qu'avec ses parents je crois qu'ils m'ont détestés la secondes que moi & Robbin on leur avait annoncé qu'on sortait ensemble. Être la bonne copine de leur fille ça passait, être l'avenir de leur fils? Je crois qu'il détestait l'idée, malgré tout on arrivait à tenir quand même. C'était l'amour fou entre nous et je pensais vraiment que ce n'était pas l'opinion des autres qui allait gâcher ça. J'avais raison sur ce point, par contre je ne m'attendais pas à ce qu'une grossesse précipité et inattendu finisse par tout gâcher.

La vache, dans quel merde je me suis mise encore! Ça s'était à peu près ma réaction face à ma grossesse alors que j'avais le test positif dans mes mains. J'avais des nausées depuis quelques temps, j'étais en retard dans les jours, j'ai voulu être certaine et faire un test. Un million de questions me traversait l'esprit, entre autre. Comment allait-il réagir? Me laisserait-il tombé? Et oui j'avais des tas de questions et aucune d'entres elles étaient de la question si je gardais ce bébé ou non. Tout ce que je savais c'est qu'un avortement je n'en étais pas capable. Je crois que je m'attachais déjà à ce petit bout qui grandirais dans mon ventre. Une autre question était aussi .. Comment j'allais le dire à Robbin, mais j'ai jamais eu le courage de lui dire. Pourtant notre relation était sincère, on se confiait tout, mais ça je bloquais complètement. Comme si je savais qu'il allait s'énerver alors que j'avais envie de le garder. J'ai passé 3 mois sous silence, le problème c'est que mon ventre s'arrondissait légèrement que je n'allais pu pouvoir le cacher bien longtemps. D'ailleurs j'étais souvent distante, lorsqu'il me touchait, je repoussais ses mains baladeuses, je disais constament que j'étais fatiguée. Je mettais des pulls trop grand pour éviter qu'on remarque de quelque chose. J'avais toujours été athlétique comme fille et il le remarquerai sinon. J'avais rien dis à Cara non plus. C'est la mère de Robbin qui le devina trop facilement. Elle s'était pointé un soir chez moi avec une somme d'argent pour que j'avorte. Bonsoir, Alyssa. Je n'en ai pas pour longtemps et puis je ne vais pas passer par quatre chemins. Tu es enceinte n'est-ce pas? Tiens, tu en auras besoin pour un avortement. Robbin n'a pas besoin de le savoir, ça sera notre petit secret. Je crois que je n'ai jamais été aussi vexée que de la voir se pointer chez moi pour me dicter quoi faire. On n'avait jamais été sur la même longueur d'onde, mais voilà je me suis énervé et je lui ai dis ma façon de penser. Je gardais ce bébé, j'avais juste besoin d'en parler avec Robbin non? Et surtout de me contrôler concernant ma consommation. À peine une semaine après sa tentative d'avortement je me suis retrouvé à l'hôpital. Mal de ventre, saignement, inutile d'en dire plus j'avais fais une fausse couche. C'est la mère de Robbin qui allait sauter de joie. Moi? J'arrêtais pas de pleurer, ça m'avais détruit un peu plus que je l'étais déjà et ma consommation dégénéra. Je faisais beaucoup trop la fête parce que c'était tout ce que j'arrivais à faire pour oublier et il avait suffit d'une consommation de trop. J'étais défoncé, je venais de rentrer chez moi et l'image que j'avais de moi devant le mirroir me faisait réalisé que j'avais de gros problèmes. Ma consommation était tellement énorme que je saignais du nez. C'était quoi la prochaine étape, une overdose? Ça m'avait fait peur, que j'avais fait croire à la mère de Robbin que j'allais faire un avortement, après tout elle était même pas au courant que j'avais déjà perdu mon bébé. Puis je me suis cassé en cure sans donner de nouvelle à personne. Même pas Robbin, même pas mes amis les plus proches. Ça risque d'être ma fête à mon retour non? Enfin la vie suit son cours comme on dit. J'ai un job de serveuse, un appartement à Santa Barbara, j'étudie en art après avoir fait un changement d'orientation dans mes études et quant à ma consommation se fut un echec, un peu comme ma vie, vous ne trouvez pas?