Autumn arrive au gala de charité quelques minutes après l'ouverture de ce dernier dans une robe qui lui a couté certainement trop cher mais si elle est ici, ce n'est pas parce qu'elle est Mère Terese mais parce qu'elle aime se faire voir et profiter de champagne gratuit. Pour tout dire, rien que son retard en dit long sur ses motivations : elle veut qu'on parle d'elle, qu'on dise que sa robe lui allait à merveilles et qu'on se demande où elle a acheté sa nouvelle paire de chaussures. Les bonnes actions sont bien trop surfaites à ses yeux et si elle fait preuve de bienfaisance ce soir, ce sera envers le buffet et les boissons - histoire qu'il n'en reste pas : c'est mal de gaspiller la nourriture. Néanmoins, Autumn aimant se mettre dans les bonnes grâces des personnes importantes ne met pas longtemps à chercher son hôte pour la saluer. Ce soir, Autumn est venue seule. Elle aurait pu amener un de ses toy-boy mais elle a décidé que ce n'était pas nécessaire. Peut-être qu'elle rentrera avec un des serveurs. Oh, celui dans le fond de la pièce alors d'être à croquer. Trouver madame le Maire est plus compliqué qu'Autumn ne l'aurait cru et elle bifurque à deux reprises pour éviter des connaissances qui, première option, la détestent ou deuxième option, qu'elle déteste. Finalement, elle trouve la femme et discute cinq minutes avec elle avant que le devoir ne l'appelle. Autumn lui offre le sourire le plus hypocrite qui soit avant de tourner le dos. « Sa robe la boudine. » murmure-t-elle en partant à la recherche du serveur et d'une coupe de champagne. Maintenant qu'elle a fait son action de bon samaritain, elle va pouvoir profiter de la soirée. Elle attrape une flûte, trempe ses lèvres dedans et scanne la pièce pour trouver quelqu'un qu'elle connait. Et apprécie. Finalement, elle repère une de ces personnes et se dirige vers elle. « Bonsoir ! » lance-t-elle une fois à la hauteur de ladite personne.

La jeune brune avait échangé des SMS toute la journée avec sa grande copine Maya pour savoir comment se déroulerait la soirée. Elles avaient fini par trancher sur le fait que Pimprenelle irait chez Maya pour se préparer et être belle durant cette magnifique soirée de charité pour les démunis. Elles avaient parlé toutes deux et Pimprenelle lui avait confié ses nouveaux sentiments pour le jeune policier Maël et la gène qu'elle avait à éprouver cela . Elle avait décidé de porter une robe courte noire qui mettait ses jambes en valeur et avait attaché ses cheveux en chignon, le tout accompagné d'une belle pochette noire. elle regarda Maya avec sa tenue et hurla "WHAOUUUUUU BEAUTÉ FATALE " Elle s'approcha d'elle et lui fit un gros câlin. Maya c'était comme une sœur pour elle, elle l'adorait tellement "Tu es prête, tiens un bonbon à la menthe pour ne pas trop sentir l'alcool une fois arrivée". Pimprenelle lui prit la main et lui montra la voiture qu'elle avait réservé, une magnifique limousine et rentra dedans et regarda Maya "Heureusement tu aimes les filles" Elle rigola de plus belle, mais une boule au ventre était là, elle avait peur de voir Maël

Elles arrivèrent enfin et Pimprenelle attrapa la main de Maya pour sortir et rentrer dans la magnifique salle. Elle regarda autour pour voir si Maël était là et regarda Maya "C'est magnifique comme salle , ils ne font pas les choses à moitié"

Erwan a vu vent de ce gala de charité et avait été invité par une amie à lui... Oui, seulement une amie... Bon d'accord, la fille de la plage ! Il la revoyait ! Mais bon, là n'est pas le sujet. Habillé, plutôt classe, oui, un jolie costard acheté par les soins de son père. Bon, Erwan n'a pas à se plaindre niveau argent même si il n'aimerait pas, quelques fois, demander de l'aide à son père... D'ailleurs, celui-ci était invité, tout comme sa demi-soeur mais n'était pas venu avec eux. Pourtant, en arrivant à ce gala, elle les vit d'un regard. Sa soeur rigolait aux éclats avec un garçon... C'est certain, cette image ne l'enchantait guère... Et son père qui serrait la main et discutait avec d'autres personnes, plus ou moins fortuné et de grande importance dans les affaires. Du moins, c'est ce qu'il pense. Erwan se tourne ensuite vers sa cavalière et vient à se diriger vers un serveur pour lui prendre deux coupes qu'il vient à tendre à la jeune fille. Il vit quelques visages qu'il connaissait et sourit à certaines personnes de son entourage. Il a le temps d'aller saluer le monde. Il essaye un peu d'accorder de l'importance à la fille et il ne se forçait pas, elle en avait !

J’applique une troisième et dernière couche de fond de teint sur ma peau, encore très marquée par les événements de la vieille. En bonne fêtarde que je suis, j’ai passé la moitié de la nuit à danser en discothèque et mes yeux sont si cernés qu’on croirait presque que je suis mourante. Mon maquillage, plus prononcé que d’habitude, cache plus ou moins bien ma fatigue ; ce qui me satisfait pleinement et m’arrache même un petit sourire. Tandis que j’applique une couche de rouge sur mes lèvres, j’entends Thomas qui s’impatiente dans le salon et m’empresse donc de quitter la salle de bain. Le jeune homme, qui ne peut décemment pas se permettre d’être en retard ce soir, tapote sur sa montre en me voyant arriver et me supplie de me dépêcher un peu. Tout en enfilant mes talons, je m’assure une dernière fois que tout va bien pour Noah, malheureusement souffrant ce soir, et lui dépose un tendre baiser sur le front avant de rejoindre mon cavalier pour la soirée. Si Thomas et moi n’avons pas reparlé de ce fameux baiser, ça ne nous empêche pas d’y penser en permanence –raison pour laquelle j’ai bien failli refuser de l’accompagner. Mais sans que je ne comprenne réellement pourquoi, je me suis laissée attendrir par la cause que défend sa belle-mère et c’est presque résignée, que j’ai accepté de lui servir d’escorte ce soir. Comment Noah a-t-il réagi? A dire vrai, il est bien trop mal en point pour en penser quoi que ce soit, mais quelque chose me dit qu’il ne se généra pas pour nous dire sa façon de penser dès qu’il ira mieux.

Le chemin jusqu’à la villa de ses parents se passe dans le silence le plus complet. A plusieurs reprises, je suis tentée d’engager la conversation, mais me ravise, rendue mal à l’aise par le fait que nous nous retrouvions, à nouveau, en tête à tête. Une fois arrivés devant la maison, un portier m’aide à descendre de la voiture et m’escorte jusqu’aux escaliers jonchant l’immense bâtisse. Émerveillée par la taille et la beauté de la propriété, je remarque à peine le fait que Thomas ait glissé son bras en dessus du mien et le suis à l’intérieur. Au bout de quelques minutes, je sens pourtant son regard s’attarder sur ma robe et lui glisse à l’oreille : « Je te plais ? Enfin, j’veux dire… Tu crois que c’est approprié ? Je n’ai pas l’habitude de ce genre de soirée, je ne savais pas comment m’habiller… » J’ai voulu jouer la sécurité en optant pour une robe blanche, fendue sur le côté et légèrement échancrée, mais je n’ai pas vraiment l’habitude d’être aussi élégante. A dire vrai, je ne suis même pas certaine de pouvoir l’être moi-même.

Tomas se tenait dans le salon de l'appartement. Assis sur la canapé, il attendit ... impatiemment, sa cavalière qui n'est autre que Flore et c'est plutôt bizarre. Lui, il voulait l'éviter quelques temps mais en même temps il voulait être plus souvent avec elle alors oui le gala de charité de sa belle-mère est une excuse mais pas une excuse discrète. Là voilà enfin prête et autant dire, il mit du temps à retrouver ses esprits. La voyant peu dans ce genre de tenue, il peut dire que cela lui allait très bien. Il vient dire aurevoir à Noah, qui se trouvait malade et dans l'incapacité de venir avec eux. C'est sûr, il est un peu déçu, c'est son meilleur ami et il aurait aimé qu'il vienne mais tant pis... Seul avec Flore, pendant quelques minutes, dans la voiture, le silence est bien présent. Avec une petite musique de fond, à la radio mais ils arrivent rapidement. La villa Alexander n'est pas bien loin.
Descendu de la voiture, il rejoint Flore, passant son bras au sien pour l'accompagner à l'entrée de la maison. Non, il ne pouvait pas détacher son regard d'elle, impossible... Il en perdait sa mâchoire ! Tu es ... sublime, ne t'inquiète pas. C'est tout ce qu'il trouvait à dire. Il cherche ensuite du regard sa famille et ne voulut pas croiser son père, du moins pas maintenant. Les choses sont encore tendues entre eux. Je te présente à ma belle-mère ? Bon, d'accord, vu les circonstances, c'est asse bizarre mais quand il propose cela, c'était tout naturel. Surtout, que sa belle-mère est l'hôte de cette soirée.

J’ai toujours eu un peu de mal avec ce genre de soirées. Elles me rappellent les dîners auxquels mon père m’obligeait à assister, les repas durant lesquels il me vendait à ses amis comme la fille parfaite qu’il aurait voulu avoir, toutes ces heures où il m’obligeait à agir comme quelqu’un que je ne suis pas. Dire que je ne suis pas dans mon élément serait donc un euphémisme. A dire vrai, je me sens si mal que j’ai presque envie de prendre mes jambes à mon cou et de rentrer à la maison pour bichonner Noah. Oui, mais voilà, il y a Thomas… Un Thomas visiblement émerveillé par ma robe si on se fit à la manière dont il me regarde. Lorsqu’il me dit que je suis sublime, je souris, bêtement, comme une gamine. Je me gifle mentalement d’être aussi ridicule et acquiesce lorsqu’il propose de me présenter à sa belle-mère. Une fois arrivée devant elle, en revanche, je réalise que ce n’était peut-être pas l’idée du siècle. Cette femme est magnifique, bien élevée et elle a de la classe. En gros, tout le contraire de moi. « Bonjour Thomas ! Merci d’être venu, ça me fait plaisir de te voir » s’exclame-t-elle en l’enlaçant, avant de reporter son attention sur moi. « Vous devez être Flore, c’est ça ? Enchanté, Abigail Alexander… » Je saisis la main qu’elle me tend et bafouille quelques salutations. « Nous n’avons malheureusement pas eu la chance d’être présentées, je connais simplement votre nom, car Thomas m’a dit qu’il viendrait accompagné, mais permettez-moi de vous dire que votre robe est magnifique ! » Pour toute réponse, je me pince les lèvres. C’est quand même fou d’être aussi mal à l’aise, non ? Pour un peu, j’aurais presque l’impression de passer un test. « Vous formez un très joli couple en tout cas ! » Je déglutis et lance un regard désespéré à Thomas. Un regard qui signifie : je t’en supplie, réagis, car moi, je ne peux pas. Au même moment, je croise le regard de ma meilleure amie puis celui de mon cousin qui s'avère être en... charmante compagnie. Légèrement surprise de les trouver là, je me promets de les rejoindre dès que notre hôte nous aura faussé compagnie.

Thomas est habitué à ce genre de soirée maisce n'est pas pour autant qu'il aime cela. C'est surtout pour sa belle-mère, qu'il est là. Tandis que son père... C'est vrai qu'il tente de l'éviter, il ne veut pas de face à face, même s'ils feraient comme si de rien n'était. Mais, ce soir, il ne veut pas faire cela, il veut juste profiter un peu et voir des gens qu'ils apprécient. Oui, Flore est sublime, ce soir... Il ne pouvait pas retirer son regard, sur elle. Mais c'est ensuite qu'il décide de la présenter à sa belle-mère. Plus dans l'optique, que ce soit l'hôte de la soirée. Il affiche un sourire en guise de réponse avant de porter son regard sur Flore. Il garde d'ailleurs ce sourire mais il vit, en même temps, le mal l'aise de la rousse. À sa place, il serait pareil. Mais voilà, qu'une remarque vient s'interposer face à cet échange et Thomas bafouille un peu avant de donner une réponse. No.. Mmh.. Nous ne sommes pas en couple... Nous sommes, euh, juste amis. Oui, il aimerait que ce soit le cas mais il ne veut pas non plus mettre mal à l'aise, Flore, plus qu'elle ne l'est déjà, en la faisant passer pour sa petite amie. Et vaut mieux, qu'elle soit une amie pour ce soir sinon, elle risque de ne jamais s'en sortir et voudra se cacher, dans un coin de la salle, voir pire, partir.

Qu’il ait lu dans mes pensées ou se soit lui-aussi senti mal à l’aise, Thomas s’empresse de mettre les choses au clair devant sa belle-mère qui semble pourtant loin d’être convaincue par ce qu’elle vient d’entendre. En partant pour aller saluer d’autres convives, je crois même la voir m’adresser un petit clin d’œil complice, l’un de ces regards destinés, en temps normal, à nous dire de ‘sauter le pas’. Sur le coup, je me sens rougir comme une gamine prise en faute et ça m’énerve, car je n’ai vraiment pas l’habitude d’être aussi cul-cul. « Même si elle est douée pour mettre les gens mal à l’aise, cette femme est plutôt sympathique » dis-je en attrapant un verre de champagne, qu’un des serveurs nous tend. « Ta maison est vraiment magnifique ! J’ai encore du mal à croire que tu aies sérieusement voulu quitter un tel palace, surtout pour notre petit appartement… » Bon d’accord, j’exagère, car notre logement est plutôt spacieux et très sympathique, mais il fait quand même bien pâle figure à côté de cette somptueuse bâtisse. « Viens, j’vais te présenter à ma meilleure amie ! » Sans même lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, je l’attrape par le bras et l’entraîne en direction d’Autumn. Une fois arrivée en face de la brunette, je l’enlace. « Salut toi ! Tu ne m’avais pas dit que tu serais là… Au fait, je te présente Thomas, mon colocataire ! » Si un énorme sourire se dessine sur mes lèvres, leurs deux visages sont décomposés par la surprise. « Ba alors, qu’est-ce qui vous arrive ? On croirait que vous avez vu un fantôme... »

Autumn discute dix bonnes minutes avec une amie qu'elle a connu à la fac et qui a emménagé il y a quelques temps à Santa Barbara après avoir quitté son mec de Los Angeles. L'histoire est tellement triviale que la brune n'en a pas vraiment retenu les détails, juste ceux importants qui pourraient lui servir un jour. A la place, elle ramène subtilement la conversation sur la robe qu'elle s'est achetée pour la soirée. Longue, violette, pailletée, elle fait peut-être un peu too much pour ce genre soirée mais au moins, elle attire les regards. « C'est vrai ? Elle plait ? J'ai flashé dessus quand je l'ai vu. » Les deux jeunes femmes discutent encore cinq minutes avant de se séparer sur la promesse de se revoir plus tard. Autumn a à peine fait quelques pas qu'une tornade rousse se précipite sur elle. La jeune femme rend automatiquement son étreinte à sa meilleure amie avant de lui sourire largement. « Tu plaisantes. Une occasion de boire du champagne gratuitement et de se faire voir, tu aurais dû te douter que je viendrais. Je ne pensais pas que c'était ton genre de soirée sinon on y aurait été en... semble. » Autumn s'arrête brutalement dans sa phrase alors que ses yeux se posent sur le garçon à côté d'elle. Le colocataire, Thomas, n'est pas un inconnu pour Autumn mais une connaissance malheureuse dans laquelle elle n'arrête pas de rentrer dedans - littéralement - pour ensuite le rabaisser à sa juste place ; c'est-à-dire plus bas que terre. D'un coup, Autumn reconnecte deux conversations qu'elle a eu il y a moins de deux semaines. Entre Flore et son histoire d'amour compliquée et Thomas et son 'il y a toujours une fille', Autumn n'aime pas les conclusions qu'elle tire. En fait, elle a envie de vomir. « Dis-moi que tu plaisantes Flore. » Mais elle ne lui laisse pas le temps de répondre. Elle finit sa coupe de champagne et en récupère une autre dès qu'un serveur passe près d'elle. « Pourquoi je pose la question ? Bien sûr, ce serait elle la fille. Celle qu'il n'y a aucune chance que je connaisse. » lâche-t-elle avec tout le sarcasme du monde en fusillant Thomas du regard. « Sérieusement Flore ? Lui ? Mais t'as le coeur entre les cuisses ou quoi ! »

Thomas ne savait plus où se mettre mais alors pas du tout et il continue à bafouiller alors qu'il devrait vraiment se taire ! Elle finit par s'absenter et le brun lui adresse un sourire. Franchement, il aurait du s'en douter qu'un moment, comme celui-là allait se produire. Je suis désolé pour ... ça. Je n'avais pas prévu qu'elle ... Il est gêné. Et bordel, pourquoi doit-il être si gêné face à Flore ? Pourtant, d'habitude, il n'est pas comme ça enfin il sait se contrôler et se tenir... Il hausse ensuite les épaules. Oui, c'est vraiment magnifique mais cela ne lui correspond tellement pas... Puis, il faut rajouter sa relation tendue avec son paternel mais ça, encore, c'est une autre histoire. J'aime bien notre petit appartement, il a son charme. dit-il amusé alors que par la suite, elle l’entraîne pour le présenter à sa fameuse meilleure amie, d'ailleurs il ne savait pas qu'elle en avait une ! Mais, quand il pose son regard sur cette fille, cette voix... Oui, le visage de Thomas se décompose. Ce n'est pas possible, Autumn est la meilleure amie de Flore ?! Lui, qui pensait tout le contraire ! Là, il tombe des nues, c'est le cas de le dire. D'ailleurs, un soupir se fit entendre, les remarques de la brune sont à prévoir... Entre toutes les filles qu'il y a dans cette ville, il faut que ça tombe sur toi. dit-il avec un goût amer. Franchement, là, il est complètement perdu. Il ne supporte pas cette fille et là, il a juste envie de s'éloigner et voir d'autres personnes, que de rester là et subir ses remarques, ses pics.

Cleo détestait ce genre de soirée et pour cause, il ne s’y était jamais vraiment senti très à l’aise. Issu d’une famille qu’on aurait pu qualifier dans la moyenne, il n’était ni trop pauvre pour être rejeté par cette catégorie de personnes, ni suffisamment riche pour réellement en faire partie. Que faisait-il ici, alors ? C’est simple, on l’avait tout bêtement convié à cette soirée. Son père et le maire de la ville se connaissaient depuis de longues années, ils leur étaient souvent arrivés de collaborer ensemble et ils avaient fini par se lier d’amitié. Comme O’Gara père était à l’étranger pour affaires, on comptait sur la présence de son fils pour représenter la famille et l’entreprise. Cela allait s’en dire, Cleo venait de signer un énorme chèque qu’il allait délivrer à Abigail Alexander avec le plus grand plaisir. Sa cause était louable, touchante et en qualité de père de famille, le jeune homme ne pouvait que soutenir le mouvement. Si son fils avait la chance d’avoir un foyer et une famille aimante, Cleo savait que tous les enfants de par-delà le monde n’étaient pas aussi bien lottis –et si lâcher un peu d’argent pouvait servir à améliorer leur quotidien, alors il était prêt à faire ce sacrifice. Sacrifice qui n’en était pas véritablement un, compte tenu de son niveau de vie.

Bien qu’il se sentit extrêmement mal à l’aise, le brun pénétra dans la salle et attrapa la coupe de champagne qu’on lui tendait. Après avoir remercié le serveur, il fit un rapide tour d’horizon pour constater qu’il ne connaissait malheureusement aucun des convives. En tout cas, pas pour l’instant. La boule au ventre, il progressa donc dans la pièce, jusqu’à qu’il ne trouvât finalement son hôte, qui le salua chaleureusement. « Cleo ! Quel plaisir de vous voir ! Ça faisait si longtemps ! » S’il ne se sentait pas dans son élément, Abigail le mit tout de suite à l’aise. « Je ne pouvais décemment pas rater ça ! C’est une noble cause que vous défendez et c’est un plaisir pour moi de la soutenir ! D’ailleurs, mon père vous prie de l’excuser encore une fois de ne pas avoir pu venir…. » A ces mots, la jeune femme sourit. « Ne vous en faites pas, nous comprenons parfaitement. D’ailleurs, il en avait déjà parlé à Gabriel ! » Son prénom raisonna alors à l’autre de la pièce. « Veuillez m’excuser, le devoir m’appelle ! » Sur ces belles paroles, elle s’éclipsa, le laissant seul.

J’ai l’impression d’être dans la quatrième dimension. Je ne comprends pas ce qui se passe. Mon corps est là, mais mon esprit est ailleurs. Les mots sortent de la bouche d’Autumn à une vitesse fulgurante et se transforment progressivement en attaques violentes, attaques qui m’éclaboussent au moins autant que Thomas. Si ses paroles sont blessantes et qu’elles me plongent dans une rage incroyable, je reste pourtant silencieuse, trop déroutée pour dire quoi que ce soit. La brunette évoque alors la conversation qu’on a eu l’autre jour dans les magasins, celle où je lui ai confié mes doutes concernant mes deux colocataires, ainsi qu’une autre discussion qu’elle a dû avoir avec Thomas. Visiblement agacé par ses remarques, ce dernier pousse un long soupir et se désole, de toute évidence, du fait qu’elle soit ma meilleure amie. « On peut savoir ce qui se passe ? » Aucun d’eux ne répond. Cette fois, c’en est trop, je vois rouge. « Pour commencer, qu’est-ce qui te prends ? » dis-je, à l’intention d’Autumn qui ne s’était encore jamais montrée aussi désagréable ! « Non, mais ça va pas d’agresser les gens comme ça ? T’as pété un câble ou quoi ?! Et toi ? » je poursuis, en regardant Thomas cette fois. « Depuis quand tu te laisses écraser comme ça ? D’ailleurs, ça fait longtemps que vous vous connaissez ? Et surtout, qu’est-ce qui s’est passé entre vous pour que vous vous détestiez autant ? » Trop de questions, j’en ai conscience, mais j’ai vraiment besoin d’éclaircir les choses. Moi qui pensais, contre toute attente, passer une bonne soirée, il semblerait que je me sois trompée. Heureusement pour moi, je finis par remarquer un visage amical, celui de Cara. Si les choses tournent mal, je pourrais toujours laisser ces deux-là s'entre-tuer et aller la rejoindre, ou même filer ennuyer Erwan, mais ça m’embêterait de lui casser son coup…

Autumn peut déjà sentir le regard de plusieurs personnes se poser sur eux alors qu'elle élève la voix. La brune devrait tenter de se calmer, de baisser d'un ton mais elle n'en a aucune envie. A ce moment, elle ne s'est jamais sentie autant trahie par sa meilleure amie. Comment Autumn ne pouvait-elle pas savoir que ce garçon si spécial - et elle le pense avec toute l'ironie qu'elle est capable de rassembler - est celui qui a fait son chemin dans le coeur de Flore ? Pire, elle se rappelle encore de la conversation qu'elle a eu avec la rousse. Elle a parler de colocataire. Autumn réalise soudainement qu'elle n'a jamais mis les pieds chez elle ni rencontré ces personnes importantes qui font partie de sa vie. Elle s'en sent d'autant plus frustré. Elle fusille Thomas du regard à sa remarqe parce que vraiment ? « Et malgré tout le choix d'hommes canons et disponibles, c'est pourtant toi qui est en face de moi. Ironique, n'est-ce pas ? » lâche-t-elle avec une voix qui se veut sympathique mais qui ne l'est pas une seule seconde. Bien sûr, Flore ne tarde pas à se mêler de la conversation et Autumn reporte son attention sur elle. Il y a tellement de questions et la brune n'est même pas certaine de pouvoir y répondre. Depuis quand connait-elle Thomas ? Depuis combien de temps le déteste-t-il ? Elle n'est même pas sûre de souvenir de la raison de cett haine entre eux. En tout cas, elle est certainement justifiée. « Ah parce que d'habitude il ne se laisse pas écraser ? Vraiment ? J'ai dû mal à y croire, on ne connait pas la même personne à croire. » Au fond, Autumn se demande si Thomas ne joue pas un double-jeu. Néanmoins, l'image qu'elle a de lui se superpose mal avec cette théorie. « Ecoute Flore, toi et moi on ne connait visiblement pas la même personne et je ne pense pas que tu saurais à ces côtés si tu voyais ce que je vois. » Un étudiant misérable et miséreux sans aucun doute. Autumn pointe ensuite Thomas du doigt. « Et toi. Tu te rappelles du petit conseil que je ne t'ai pas donné ? Tu ferais bien de le prendre cette fois. Fais demi-tour. Tu ne veux pas être mêlé à ça crois-moi. Je t'avais que je la connaissais. J'ai plus souvent raison que tort. »

Autant dire que son visage s'est décomposé en voyant Autumn... Mais davantage quand il remarque qu'elle connaissait parfaitement Flore. Thomas reprit ses esprits quand Flore lui adresse la parole et là, ce fut la goutte d'eau. Il arque alors un sourcil. Je m'écrase ? Excuse-moi mais personnellement, je n'ai pas envie de rentrer dans son jeu de garce, à chaque fis que je la croise. dit-il en venant poser son regard sur Autumn. Si, le brun ne répond pas par des pics comme elle, c'est qu'il n'a pas envie. Peut être que cela fait de lui quelqu'un de passif, d'inintéressant mais il n'est pas obligé de rentrer dans son jeu, à chaque fois et donc s'énerver pour rien, se prendre la tête pour rien. Surtout ce soir, c'est une soirée qu’organise sa famille et il ne compte pas la passer sur les nerfs.
Ironique ? Elle a peut être raison. Il ne répondit rien, à quoi bon répondre ? Cela se transformera en cercle vicieux. Sérieusement, Autumn, pour qui tu te prends ? Que tu le veuille ou non, je suis mêlé. Et je pense que cette fois-ci, tu vas connaitre ce sentiment, ce sentiment d'avoir tord. Peut être qu'il n'est pas aussi cinglant qu'elle, dans ses remarques, ses pics mais, cela le différencie d'elle et fort heureusement ! Il se défend à sa façon mais là, il a sa dose. Il hésite entre partir voir d'autres personnes ou rester là... Bien qu'il ne veut pas laisser Flore, pour le coup, sa décision est vite prise. Sur ceux, d'après ce que je viens de voir, je préfère me retirer et aller à la rencontre des invités de ma famille. Il se retire et s'éloigne un peu plus loin. Il s'en veut, et énormément mais être face à Autumn le met hors de lui, il ne peut pas se contrôler. Cette fille arrive à l'atteindre d'une certaine manière. Non pas pour lui faire mal mais pour le faire sortir de ses gonds. Et pourtant, peu de gens y arrivent. Elle est forte très forte.

Les pics fusent de toute part et j'assiste à la scène totalement désabusée. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne comprends pas ce qui se passe, les explications d’Autumn n’étant pas parvenues à assouvir ma curiosité. Au bout de quelques minutes, Thomas finit par lâcher prise et fuit en direction d’un groupe de convives. Ma main se lève pour le retenir, mais c’est déjà trop tard, il est parti. Folle de rage, je me retourne alors vers Autumn, l’attrape par le bras et l’entraîne à l’écart. Je lui en veux énormément de s’être aussi mal comportée avec Thomas et comme on risque de se disputer, je préfère m’éloigner pour ne pas gâcher la soirée. « J’ignore ce qui a bien pu se passer entre vous et je m’en contrefous ! En revanche, je te demanderai de faire un effort à l’avenir ! Que ça te plaise ou non, Thomas est mon colocataire, il fait partie de ma vie et tu seras forcément amenée à le revoir ! Grâce à toi, je viens sûrement de ruiner toutes mes chances, merci! Mais ça n’enlève rien au fait qu’on vive ensemble ! Tu sais Autumn, je t’adore, je suis sincère, mais des jours comme aujourd’hui, j’ai juste envie de t’étriper ! » Comme pour refréner ma colère, je me pince les lèvres. Ma coupe de champagne, à laquelle j’avais pourtant à peine touché, est avalée d’un trait. « Sur ce, je vais m’éloigner avant de dire des choses que je pourrais regretter ! Bonne soirée ! » Mon ton est plus dur qu’à l’accoutumée et c’est sans le moindre remord que je tourne les talons. Trop mal à l’aise pour aller rejoindre Thomas, je me réfugie auprès de mon cousin. Si un énorme sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je croise son regard, il est feint. « Salut toi ! »

Pimprenelle regarda autour d'elle et vut au loin Mael son estomac fit qu'un tour , elle regarda Maya et lui fit un sourire et lui attrapa la main et l'emmena de force avec elle pour se donner du courage pour aller voir Maël , elle arriva devant lui et le regarda avec un petit sourire et lui sortit qu'un petit mot " Hey". Il était magnifique comme toujours à vrai dire et attrapa un verre de jus de pomme , elle ne voulait pas spécialement boire d'alcool devant lui . Elle ne savait plus trop quoi lui dire comme toujours après un moment passé avec lui aussi bien que le dernier , elle regarda Maya qui avait déjà la tête tournée vers Alexia qui attendait quelqu'un devant la porte . Elle reposa son doux regard sur Maël " Tu es venus tout seul ?" Pourquoi elle posait cette question ? pour entendre qu'il était venu avec une nana et être morte de jalousie et partir dans son coin s'éclater avec le premier mec ? ou tout simplement pour se rassurer elle même.

Pimprenelle porta le verre à sa bouche et en but une gorgée avant de poser son regard sur le corps de Maël elle ne pu s'empêcher de l'ausculter de toute part et dans les moindres détails , elle en rougit presque d'être prit sur le fait et releva le regard aussitôt " tu es très beau ce soir "

Si son père n'avait pas été un policier important et ainsi ne pas côtoyer ce genre de personne, c'est certain, Ella ne serait pas là. Une robe noir moulante avec manche mi-longue et talons. Cheveux attachés, franchement, ce genre de vêtement, elle ne le porte pas tout les jours mais cela ne lui dérange pas plus que ça. Étant venue avec son père, elle décide de s'éloigner pour aller prendre quelque chose à boire et regarder un peu autour d'elle, voir si elle connait quelques têtes. Tout le monde était sur son trente et un, il n'y a pas de doute. Il y avait des gens coincés et des gens qu'elle ne soupçonnait pas leur présence ici. Un verre à la main, Ella reste encore en retrait. Bien qu'elle savait se tenir dans ce genre de gala, elle se sentit mal à l'aise... Cette soirée fut trop parfaite pour elle. Mais, elle doit rester pour son père et puis, elle va certainement tomber sur une personne qu'elle connaissait. Il y avait tant de monde ce soir-là.

Ce soir, le jeune brun est en charmante compagnie. Une fille dont il a rencontré lors du barbecue sur la plage. Il la voyait quelques fois et franchement, il n'a pas eu envie d'y aller seul alors elle fut son premier choix. Un verre à la main, Erwan discute avec un petit groupe dont la fille. Il salue quelques fois, des connaissances ou même des amis, discutant rapidement avec eux avant de revenir sur le sujet de conversation du groupe. C'est alors qu'une présence arrive à ses côté et remarque sa cousine, Flore... Mais, elle n'avait pas l'air d'aller bien, voir pas du tout. Il le sentait, il la connaissait parfaitement. Flore ! dit-il, un large sourire aux lèvres, venant ensuite déposer un baiser sur sa joue. Tu n'as pas l'air d'aller bien, ça va ? demande-t-il sans trop élever la voix pour ne pas gêner les autres, en pleine conversation ... politique. Oula, quel ennui, sa cousine arrive au bon moment. Il voulut lui présenter sa cavalière mais son moral passe bien avant.

La grande pièce était bondée. Les hommes se pavanaient, les femmes s'esclaffaient, les jeunes profitaient de l'alcool qu'on leur offrait. Non cet univers n'était pas le sien, mais il devait s'en accoutumé, pour le bien de sa réputation. Un autre verre de jus à la main, il avait décidé de ne pas boire d'alcool ce soir, devant reprendre son service d'ici quelques heures. Il était de nuit, et la fatigue n'était pas une excuse valable pour son chef.
Ses yeux vagabondant au rythme des voix, il essayait de la trouver mais rien n'y faisait, aucune nuance flamboyante n(attirait son regard, rien. Où était-elle ? Buvant doucement le jus d'ananas frais, il se retourna vivement au bruit d'un verre brisé sur le sol. À une dizaine de mètres de lui, elle était là, le teint rouge de s'être énervée, un homme près d'elle, le regard filant entre son verre au sol et la douce Cara Nightingale. Il n'y avait pas de doute sur sa colère vu ce qu'elle venait de crier envers l'homme grisonnant. Il avait du fortement l'ennuyer pour qu'elle n'hésite pas à hausser la voix. Ne lâchant pas du regard la scène, Sorhan restait immobile, buvant par petites gorgées le liquide glacé, essayant de calmer ses ardeurs. S'il s'était écouté, il aurait fendu la foule pour la rejoindre et s'expliquer avec cet homme qui avait oser l'ennuyer. Mais la réalité était tout autre et il devait attendre que la foule ait reprit son activité pour lui parler.
Cinq minute, puis dix passèrent avant qu'il ose la rejoindre. D'un pas lent, le dos droit, il devait se montrer dès plus professionnel, comme si rien n'était différent entre eux. Elle était adossée au mur, un peu en retrait des autres. Arrivant de côté, Sorhan prit la même position, le corps à seulement trente centimètre du sien, sentant la chaleur qui émanait de son être. "Est-ce que… ça va ?" Fit-il, doucement, le verre toujours dans sa main gauche. C'était difficile de ne pas se tourner vers elle, de l'embrasser pour lui dire bonjour. Il ne s'était pas vu depuis cet épisode, chez lui. Sa main droite vint timidement et secrètement caresser celle de Cara qui était contre son corps. Une simple caresse de quelques secondes qui suffit à rallumer ce feu ardent qui le consumait depuis leur rencontre.