cameron e. chesterfield - ambiguë : Delilah est son agent de probation. Lorsque Cameron a été jugé pour bracage à main armée, il a été condamné à six mois de prison, sa peine ayant été allégée, car il n’a pas directement participé à l’attaque, se contentant de conduire la camionnette destinée à aider ses complices à s’enfuir. Bien connu des services de polices locaux (en raison de ses débordements à répétition), il n’a pas pu écoper des traditionnels TIG et s’est malheureusement retrouvé derrière les barreaux. Fidèle a elle-même, Delilah a essayé de lui venir en aide. Elle se bat toujours pour le remettre dans le droit chemin d’ailleurs, même si le jeune homme, buté, n’en fait qu’à sa tête. La brunette ne compte plus les entretiens d’embauches qu’elle lui a dégoté, mais auxquels il ne s’est pas rendu ou toutes ces formations qu’elle a voulu lui faire entreprendre, mais qu’il a refusé de but en blanc. Si ses collègues le jugent irrécupérable, Delilah s’accroche, prête à tout pour l’aider à reconstruire sa vie. Pour le connaître un minimum, elle sait qu’il n’a pas eu une existence facile et sans réellement se l’expliquer, elle a fini par s’attacher à lui. Aujourd’hui, elle ne sait plus très bien ce qu’elle ressent pour Cameron. Quant au jeune homme, il se surprend à nourrir des sentiments tendres envers la jeune femme, de 7 ans son aînée –chose qu’il n’a pas faite depuis des lustres. En théorie, Delilah est aux antipodes de ce qu’il recherche chez une femme, mais « l’amour a ses raisons que la raison elle-même ignore » n’est-ce pas ? Si leur relation était déjà très ambiguë, la nuit qu’ils ont passé ensemble n’a fait qu’accélérer les choses. Aujourd’hui, il leur est très difficile de continuer à « travailler » ensemble –et Delilah, échaudée par ses échecs sentimentaux et la différence d’âge qui les oppose, semble déterminée à prendre ses distances avec le jeune « délinquant ».