La maison de retraite, s'il avait un jour pensé y voir sa mère ! Camille avait été forcé de la laisser y aller étant donné que lui partait pour la prison, sept ans plus tôt... C'était loin d'être une fierté et il évitait d'aborder le sujet, sa mère l'avait comprit et ne lui demandait jamais aucune précision, aucun renseignement, rien. Elle s'était, à son retour, contentée de l'enlacer longuement. « Je vais y aller maman, t'en fais pas. », assura-t-il lorsque sa mère lui demanda de l'emmener au cimetière déposer des fleurs sur la tombe de ses grands parents. Avec sa mère, il redevenait ce gamin serviable, prêt à se plier en quatre pour satisfaire les moindres désirs de sa maman chérie. Elle défaillait un peu plus chaque jour et voir sa faiblesse lui donnait envie d'être fort à sa place. Il vouait un amour inconditionnel à cette femme malgré sa présence réduite dans sa vie et ce depuis le début. Il s'était toujours occupé d'elle, dès le début ils avaient échangé les rôles. Il ne lui en tenait pas rigueur, il se tenait pour responsable du départ de son père et de la tristesse de sa mère, il avait toujours voulu réparer les choses et n'avait trouvé que ce moyen-là. Avec l'habitude, il avait cessé de le prendre comme une corvée, comme une tentative d'absolution. Non, aujourd'hui il le faisait de bon cœur. Tout simplement parce qu'il aimait sa mère... Il déposa un baiser sur le front de la toute petite femme frêle affaissée dans son fauteuil et disparut. Cam passa chez le fleuriste et, remontant en voiture avec son bouquet, prit al direction du cimetière. Il n'aimait cet endroit que pour sa tranquillité. Là, personne pour vous embêter... Il se dirigea directement vers la tombe de ses grands-parent et il s'assit par terre devant la pierre tombale au pied de laquelle il déposa les fleurs. Il effleura le prénom Camille. Il aurait tant voulu être à sa place, sous terre. Il n'en pouvait plus de cette vie.

La jeune femme venait de réveiller a cotez de son meilleur ami Cameron avec qui elle avait passé une nuit de folie rien de sexuel non juste de l'amusement comprenant drogue et alcool a gogo . Elle était chez lui se demandant pourquoi , elle le regarda il dormait toujours paisiblement comme un gros bébé . La jeune brune se leva et se rendit dans la salle de bain , elle avait besoin d'une bonne douche pour se réveiller et enlever l'odeur de clopes de la boite .  Elle e mit sous l'eau froide et la laissa dégouliner sur son corps cela lui faisait un bien fou. La jeune femme avait passé une nuit sous le signe des cauchemars , elle avait rêvé de sa maman morte il y'a de cela quatre ans ou presque , elle ne l'aimait pas plus que ça mais quand elle avait apprit sa mort , elle avait sentit son cœur se serrer , elle avait pleuré pour cette femme qu'elle ne connaissait à peine et qui l'avait tant martyrisé. Elle attrapa une serviette et se la mit autour du corps pour se sécher et attrapa ses vêtements sans faire de bruit et s'habilla rapidement , elle avait prit une décision ce matin rendre visite à sa mère. Elle attrapa un bout de papier et mit un petit mot pour Cameron pour ne pas qui s’inquiète. Elle attrapa ses chaussures à talons et descendit les escalier qui la menait à la rue . Elle appela un taxi pour qui la mène directement à l'entrée du cimetière , elle le remercia et regarda le cimetière pendants 10 minutes avant de pouvoir y rentrer , elle n'était jamais venu sauf le jour de l’enterrement. Elle se sentait conne d'être habillée ainsi pour rendre visite à la tombe de sa mère . Elle se retourna et traversa la rue pour acheter un petit bouquet de fleurs et rentra dans le cimetière. Elle essayait de faire le moindre bruit possible pour ne pas déranger les gens qui venait se recueillir . Elle avança dans une allée quand elle vit un jeune homme devant un e tombe qui avait l'air bien triste , elle avance doucement pour ne pas le déranger mais s’arrêta   , elle ne pouvait plus bouger c'était lui Camille . Elle sentait sa gorge séché et les mots lui manquaient que faisait t'il la , pourquoi il était dehors ?. Elle avança rapidement enfin elle en avait l'impression alors que pour son corps chaque pas de plus était une souffrance . Pimprenelle voulait lui crier dessus , le traiter de tous les noms comme il avait osé lui faire ça , elle qui s'était attachée à lui , elle n'avait plus eu de nouvelles , elle prit son courage à deux mains et dit d'une voix aussi froide que possible " Tu es dehors toi ?" 

Camille fixait le marbre dont la pierre tombale était composée sans réellement le voir, perdu dans ses pensées il en oubliait le lieu où il se trouvait et le présent. Il songeait, comme trop souvent, à ses actions passées, à son presque-meurtre, à sa naissance ayant causé la rupture d'un couple parfait et la virtigineuse dégringolade d'une femme bien. Il songeait à tout cela et se demandait ce qu'il avait fait pour mériter d'être maudit à ce point. Il n'était pas encore né que déjà il était une erreur. Il n'était pas le bon fils, il n'était qu'une erreur médicale. Il s'en voulait d'avoir gâché plusieurs vies. Et, ainsi, il gâchait également la sienne à force de remords. Il sursauta presque en entendant une voix familière qui l'arracha à ses pensées. Il reprit conscience de l'instant et du lieu puis tourna la tête vers la source du bruit. Pimprenelle. Toujours aussi belle. Fatale, pour lui. Son coeur rata un battement lorsque leurs regards se croiserent mais il ne lut dans le sien que des reproches. Encore des reproches, comme s'il n'avait pas déjà assez de poids sur les épaules. « J'en ai bien l'impression... », finit-il par lâcher en reposant les yeux sur la pierre tombale. Sa froideur l'avait directement mis de mauvais poil mais il finit tout de même par replonger son regard dans le sien. « Pourquoi ce ton froid et plein de reproches ? », fit-il en se levant pour se mettre à la hauteur de Pimprenelle. Elle lui en voulait sans doute de n'avoir plus jamais donné signe de vie mais comment aurait-il pu la prévenir de sa libération ? Lui-même n'était pas au courant car il avait cessé de compter les jours et les années au bout des deux premières années de prison. Et puis il n'avait ni son numéro, ni son adresse, ni son nom de famille afin dr faire des recherches. Rien. C'est pourquoi il n'avait pu entrer en contact avec elle, lui expliquer,... Il attendit néanmoins ses explications à elle avant de se lancer.

Elle était venu déposer des fleurs sur la tombe de sa mère qu'elle naissait tant et voila qu'elle se retrouver face a lui . Elle sentit son cœur s'arrêter quand il la regarda dans les yeux comment on pouvait être aussi beau , il avait tout pour plaire , il fallait qu'elle reprenne ses esprits alors qu'elle voulait simplement se jeter a son cou pour l'embrasser et toucher son corps qu'elle avait si souvent vu derrière la vitre de ce foutu pénitencier . Elle baissa deux secondes les yeux pour ne plus être troubler par ce magnifique regard , elle recul d'un pas quand il s'approcha a sa hauteur un reflexe pur et dur , elle l'avait fait sans aucun contrôle son corps en avait décidé ainsi alors que son esprit voulait tout le contraire. elle se baissa pour enlever ses chaussures cela lui faisait trop mal au pied de rester debout comme ca et regarda Camille prend sur toi , ne craque pas pensa t-elle. "Pourquoi?? Je suis venu te voir et tu étais pas la , et je te vois que maintenant dehors . Pimprenelle avait sa voix qui tremblait sous l'émotion , elle laissa ses chaussures sur le sol de l'allée  et posa son regard sur la tombe qu'était venu voir Camille "J'ai eu peur , tellement peur . Je sais comment ca se passe en prison .". la jeune fille prit son bouquet de fleurs et le déposa sur la tombe de Camille ne lui demandait pas pourquoi elle en ressentait le besoin, elle resta la a regarder la tombe " Je croyais que notre relation était ..." Elle s'arrêta net leurs relation elle était comment exactement , le voir devant elle la troublait complétement, son cœur Battait la chamade et elle sentait des frissons pourquoi elle tombait toujours amoureuse des gens pas recommandables

Au moins, Cam n'aurait pas à faire de longues recherches afin de retrouver la femme qu'il aimait. Ce n'était pas l'endroit rêvé pour des retrouvailles, ni les bonnes circonstances étant donné qu'elle lui en voulait beaucoup d'avoir subitement disparu, mais c'était mieux que rien et il savait pouvoir trouver les mots justes pour l'apaiser et pour qu'elle comprenne. Le but ? D'abord retrouver leur ancienne relation, ensuite enfin oser lui avouer les sentiments nés durant leurs conversations au pénitencier. C'était le programme, encore fallait-il le transformer en la réalité. Il écouta Pimprenelle du début à la fin sans jamais l'interrompre, la suivant simplement du regard lorsque déposa le bouquet qu'elle avait à la main sur la tombe de ses grands parents. Il ne comprit pas le geste mais la laissa faire. Lorsqu'il fut sûr et certain qu'elle avait terminé, il se mordilla la lèvre, soupira imperceptiblement, inspira longuement puis se lança enfin. « Pim... Je suis sorti de prison le jour de notre dernier rendez-vous. J'avais arrêté de compter, arrêté de regarder la date en attendant de sortir. En partie grâce à toi, tu étais mon rayon de soleil dans cette foutu prison, le temps m'a parut moins long, voir trop court, dès le moment où on a fait connaissance... Et puis on m'a annoncé ma sortie, ça m'était sorti de la tête, j'ai pas pu te prévenir et j'en suis désolé. Ils ne s'est pas écoulé un jour sans que je pense à toi mais comment voulais-tu que je te retrouve ? » Camille lui adressa finalement un sourire. Vague mais un sourire tout de même et Dieu sait qu'il ne souriait que très peu. Et ce depuis toujours. Au fond, pourquoi sourire lorsqu'on est pas heureux ?

La jeune brune le regardait pendant qu'il parlait , il était tellement parfait et il avait un cotez bad boy elle sentait qu'il n'avait pas eu une vie difficile et la prison n'avait du rien arranger et aggravant la chose plus qu'autre chose . elle sui espérait le revoir dans un endroit plus romantique c'tait foutu en même temps elle n'espérais pas le revoir aussi vite , pour tout dire elle n'esperait même plus le revoir , elle avait finit par fermer son cœur et ne plus pensait a lui chose très difficile car des qu'elle passait devant ce pénitencier elle pensait a lui , a leurs discussions ou tous deux parlaient de rien et de tout , de la vie a l'extérieur et surtout de comment il se sentait mais jamais du pourquoi il avait était arrêté pour Pimprenelle cela ne la regardait pas . Elle fit un sourire malgré elle quand elle vit un rictus ou un truc qui ressemblait a un sourire se dessiner sur les lèvres de Camille "J'ai eu tellement peur Cam' . Le jour ou je suis venu et que tu n'étais pas j'ai imaginé le pire , le gardien ne voulait rien me dire , je suis rentre chez moi et j'ai pleuré. Nos conversations m'ont tellement manqués ". Elle se sentait pas bien , elle avait besoin d'un verre d'alcool fort ou d'une pilule elle ne savait plus , elle e sentait faible face a lui . Elle montra du doigt la tombe " C'est qui ? sa voix s'était adoucie , elle se rapprocha même de lui elle voulait toucher sa peau , sentir son grain de peau . Elle le regarda dans les yeux espérant une réponse , elle le connaissait mais sans vraiment le connaître [/quote]

Son regard plongé dans celui de la jeune femme, Cam se demandait pourquoi le destin avait décidé de les réunir. La première fois avait déjà été étrange, mais la seconde l'était encore plus, un cimetière ! Deux sentiments se mêlaient alors qu'il écoutait Pim parler, d'une part des remords car elle avait souffert par sa faute, de l'autre un certain ravissement en constatant qu'il avait au moins manqué à quelqu'un. Et pas n'importea qui ! « Je suis désolé. Mais je suis là maintenant... » Ils se turent un instant, jusqu'à ce qu'elle pointe la tombe du doigt en demandant qui c'était. Il y jeta un regard puis revint à Pim qui s'était rapprochée... Il hésita puis répondit. « Mes grands-parents. Du côté de ma mère. Je les ai très peu connu en fait, mais ma mère tenait à ce que quelqu'un amène des fleurs et elle n'est pas en état de le faire. Je m'y suis collé... » C'est lui qui fit le premier pas, il caressa la joue de la jeune femme, sans réfléchir, parce qu'il ne l'avait encore jamais touchée, jamais réellement eue en face de lui. Ils avaient toujours été séparés par une vitre, ce qui ne les avait pas empêcher, du moins pour la part de Camille, de beaucoup s'attacher. Il laissa rapidement son bras retomber le long de son corps et se détourna afin que leurs regards ne se croisent plus. Il ne savait pas exactement ce qu'il voulait. Ou plutôt il le savait mais craignait de ne pas être à la hauteur. Il savait qu'elle méritait mieux que lui. Contrairement aux apparences, il n'avait aucune confiance en lui. Il finit par briser le silence, quittant la pierre tombale du regard pour le poser sur la brunette. « Qu'est-ce que tu deviens ? » Pourquoi pas une conversation normale, banale, entre deux personnes civilisées ? C'était toujours plus facile que de raconter sa vie...

Elle opta finalement pour une cigarette c'était nocif mais moins que la drogue , elle chercha son briquet dans son sac tout en l'écoutant quand sa mains vint a la rencontre de sa joue , elle lâcha le briquet tellement ce geste était inattendu, pourtant elle s'y était préparé mais pas maintenant pas comme ca et pourtant son corps redemandait ce contact , cette peau si douce sur sa jouer , cette peau qu'elle avait tant voulu toucher durant les trois ans ou elle était venu le voir. Elle sentait des frissons la parcourir , elle ramassa rapidement son briquet et le regarda elle sentait presque une pointe de tristesse quand il parla de sa mère. Elle alluma sa cigarette et ramassa ses chaussures encore sur le sol et fit un petit sourire ce qu'elle devenait rien de bon , mais elle n'allait pas lui raconter ce qu'elle faisait non autant essayer de mentir " pas grand chose , j'ai toujours mon boulot de serveuse comme tu le sais et j'essaye d'aller en cours le plus possible mais on va dire que j'ai d'autres préoccupations en ce moment que de penser à mes études "  Elle s’arrêta net et tira sur sa cigarette cela lui faisait un bien fou de sentir cette nicotine dans on corps . Elle reposa son doux regard sur Camille et s'approcha de lui et passa doucement sa main sur son visage même si elle lui en voulait , elle avait besoin de le toucher et se recula " Desolé j'avais juste envie ..." Elle baissa les yeux , elle avait envie de pleurer elle ne savait pas pourquoi mais elle en ressentait le besoin . C'était tellement beau de le retrouver dehors , de le voir en face d'elle . Elle prit sa respiration " et toi depuis ta sortie ? tu as un travail sinon je peux essayer de te faire rentrer dans mon bar "  Elle lui proposa une cigarette , en lui tendant son paquet. Elle espérait qu'il n'avait rencontré personnes il était tellement beau que n'importe qu'elle nana pouvait craquer sur lui et elle savait très bien quand un mec sortait de prison les filles était presque sa première préoccupation . oui elle jouait sa jalouse pourtant elle ne s'était pas gênée mais ce n'était pas la même chose

S'il s'était attendu à lui tirer pareille réaction... Au fond, peut-être aurait-elle pareillement réagit à sa place, ils s'étaient parlé et vus à travers une vitre durant trois ans et aujourd'hui ils avaient enfin l'occasion de se toucher. Ce premier contact était étonnant. On aurait dit que Camille, tout comme Pimprenelle, découvraient pour la première fois l'être humain. Non, mais c'était tout comme, ils découvraient pour la première fois un être humain particulier auquel ils s'étaient attachés sans avoir jamais pu lui effleurer la joue, l'embrasser, l'enlacer,... Acquiesçant simplement à la réponse de la jeune femme, Cam fut surpris de son geste mais lui décocha un sourire. Preuve qu'il n'était pas le seul à vouloir établir un contact, à essayer de se rapprocher d'elle en commençant par enfin découvrir la chaleur de sa peau... « C'est rien... », sourit-il en haussant les épaules. Il ressentait bien plus que cette sorte d'indifférence qu'il tentait de montrer mais il hésitait encore à lui exposer ses sentiments. Pour l'instant, il penchait pour le non. Simplement parce qu'il était ce qu'il était, un presque assassin antipathique avec zéro confiance en lui sous ses airs de bad boy prétentieux. Elle méritait mieux que l'ex-taulard qu'il était. Avant de répondre à sa question, il accepta la cigarette qu’elle lui proposait et sorti son propre briquet afin de l'allumer. Il ne fumait généralement pas, en tout cas ce n'était pas une addiction, lorsqu'on le lui proposait il ne refusait presque jamais mais, autrement, il n'avait pas besoin de ça. Son addiction à lui, c'était la bouteille. « T'en fais pas pour moi, j'avais déjà un boulot avant d'aller en prison, je l'ai récupéré. » Il s'était rendu compte que, étrangement, cela le passionnait toujours autant. Il avait beau avoir beaucoup changé en sept ans, son affection à l'égard des animaux demeurait la même et c'est avec un certaine joie qu'il se rendait chaque jour au travail. Joie est un grand mot pour quelqu'un comme lui, mais cela s'y apparentait... Il remarqua que le ciel se couvrait et sauta sur l'occasion pour proposer qu'ils aillent discuter ailleurs. « Tu veux pas qu'on bouge ? Le cimetière c'est pas top pour des retrouvailles, et j'ai bien l'impression qu'il va pleuvoir... » Véridique, mais c'était surtout parce qu'il n'aimait pas demeurer trop longtemps devant la tombe de ses grands-parents. Cela lui rappelait beaucoup trop de souvenirs douloureux malgré qu'il ne les ai connu que très peu.

Elle avait ressentit tellement d'émotions quand elle avait enfin touché son visage , elle avait enfin pu toucher une partie de son corps . Elle était à quelques centimètres de lui mais sans cette foutue vitre entre eux et cela la mettait presque mal à l'aise , elle n'avait plus de protection , plus de fossé entre elle et lui et même si elle attendait cela depuis tellement longtemps maintenant celui faisait peur. Pimprenelle se sentait comme une enfants devant une attraction qui lui faisait peur mais sur laquelle elle voulait absolument monter , la s’était la même chose elle avait peur de se dévoiler mais elle voulait absolument le connaitre. Elle fit signe de la tête que oui et regarda le ciel , si il pleuvait elle était foutue elle avait aucune veste et était en petite robe de soirée " Avec plaisir je connais un petit bar sympa et j'ai absolument besoin d'un café"Bien sur elle mentait elle voulait de l'alcool maintenant pur et dur un verre de vodka ou autre un truc qui lui retournait la tête mais en compagnie de Camille elle ne pouvait pas, pas comme ca pas maintenant. La jeune brune lui fit un sourire, un sourire franc cette fois ci pas de faux sourire non juste un vrai qu venait du plus profond de son cœur " Si tu veux pas y rester je le prends à emporter sans soucis "  Elle voulait juste ne pas le quitter c'était le première fois qu'elle s'attachait à quelqu'un aussi vite sans l'avoir toucher ou coucher avec lui. Elle remit ses chaussure et marcha doucement " Je suis tellement contente de te voir aujourd'hui . Je sais que cela peux paraitre bizarre mais tu me manquais vraiment , même des notre premier rendez vous Pimprenelle jeta sa cigarette dans une poubelle et reposa son regard droit devant elle , elle avait dit la vérité il lui avait tellement manqué et elle ne pouvait en parler à personne n'importe qui lui aurait dit qu'il n'était pas fréquentable mais elle ne l'était pas non plus " Je sais que tu as pas spécialement envie d'en parler mais la prison c'était pas trop dur ? une fois que je te quittais ? les autres ne t’embêtais pas ?  

Acquiesçant d'un signe de tête à la proposition d'aller dans un bar, Camille prévoyait déjà de prendre un whiskey. Chez lui, ni sodas ni jus de fruits, uniquement toutes sortes d'alcools forts tandis que le réfrigérateur n'était jamais en pénurie de bières. Non, la prison ne lui avait pas tellement servi de leçon au niveau alcoolisme, il avait commencé à six ans et ne s'arrêterait sans doute jamais. C'était très bien comme ça, au moins, ivre, il oubliait tous ses soucis. Et il en avait un paquet... Il répondit à son sourire puis haussa les épaules à sa question. « Ça me dérange pas d'y rester. » Depuis ce matin il n'avait pas cessé de se déplacer, de chez lui vers le boulot pour vérifier qu'il n'avait aucun rendez-vous à l'ordre du jour, du boulot à la maison de repos, de la maison de repos au fleuriste puis du fleuriste au cimetière. Il commençait à fatiguer, sa maladie lui enlevant son endurance et l’étourdissant légèrement dès qu'il faisait un quelconque effort. De plus, la migraine le reprenait. Cela lui ferait du bien de s'installer dans un bar, il serait enfin posé au à-peu-près calme. Lorsqu'elle eut remis ses chaussures, Cam emboîta le pas à la jeune femme et marcha à sa hauteur. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette et un sourire franc étira ses lèvres à la confession que lui fit Pim. « Dans ce cas on est tous les deux bizarres, c'est moins grave ! » Il cachait mal son enthousiasme face à cette déclaration, mais tant pis, pour une fois qu'il était enthousiaste ! Il balança lui aussi sa cigarette à la poubelle et tiqua sur la question, ou plutôt les questions, relatives à la prison. Il se mordit la lèvre mais se força à répondre tout de même. « Le plus dur était d'être enfermé. J'avais pas l'habitude de me trouver dans un si petit espace et, dans les premiers mois, j'ai développé une sorte de claustrophobie. Je supportais pas d'être en cellule. Ça a finit par passer et franchement non, j'ai jamais eu aucun souci avec les autres. On était pas grands amis mais disons qu'il y avait une sorte de respect entre nous. Et puis mon crime n'est... » Il se tut, son crime n'était pas si grave, allait-il dire, mais il n'avait pas envie d'en parler. Elle n'était pas au courant de ce qu'il avait fait, il n'avait pas envie que la conversation dérive sur ses méfaits car expliquer à Pimprenelle qu'il avait faillit tuer quelqu'un après avoir bu plus que de raison pour oublier ses problèmes ne serait pas simple. Il n'avait pas la moindre envie qu'elle découvre cette face de sa personnalité et cette partie de son histoire.

la jeune était ravie qu'il accetpe le bar en plus il y'avait rarement du monde c'"était mieux pour eux deux , elle détestait parler quand trop de monde était autour d'eux.Pimprenelle avait l'impression que les autres écoutaient sa conversation qui en soit était vraiment inintéressante. Il fallait avouer que elle faisait souvent cela elle adorait savoir de quoi les autres parlaient , c'était une fille curieuse par nature . Ils quittèrent enfin le cimetière pas qu'elle n'aimait pas cette endroit mais pour se retrouver il y'avait beaucoup  mieux " Je comprends que tu devienne claustrophobe , quand mon pére .... "Tout comme lui elle arrêta sa phrase , ne voulant pas parler de son passé cela la faisait trop souffrir " Je ne te jugerai jamais ont commet tous des erreurs plus ou moins grave et je sais de quoi je parles "  Même si elle mourrait d'envie de savoir pourquoi il avait était en prison elle n'allait pas lui poser la question , c'était à lui de lui avouer , elle espérait que ce ne soit pas quelque chose de tres grave . Elle le regard ail n'avait pas l'air spécialement violent mais elle avait apprit à ne jamais faire confiance aux apparence . Elle poussa la porte du bar et y entra tenant la porte à cam' au passage . Elle salua le serveur qu'elle connaissait après avoir tuer son père et que son frère s'était retrouvé en prison par sa faute , elle avait passé la moitié de ses nuits ici. Elle alla au fond de la salle et s'y installa " Commande ce que tu veux je te l'offre"  Elle ne roulait pas sur l'or mais elle avait envie de lui faire ce cadeau , elle commanda un café même si l'alcool lui faisait les yeux doux , elle ne voulait pas passer pour l'alcoolique de service . Une fois que lui avait commander elle posa son regard sur lui " Dis moi la chose que tu rêve de faire depuis que tu es sorti ?" Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres , elle sentait son coeur battre la chamade d'être de nouveau si proche de lui elle posa sa main sur la table voulant a tout pris avoir de nouveau un contact avec lui  

Il lui fut reconnaissant de ne pas poser de questions, il n'aurait su quoi lui répondre... Camille remarqua bientôt qu'elle avait également ses petits secrets et ne chercha pas non plus à en savoir plus. Chacun ses petites affaires... Il finit par répondre. « Un jour, peut-être, je t'expliquerai... Enfin, si tu en as envie. » Il se doutait qu'elle voudrait savoir. C'est dans la nature humaine. Il espérait seulement que, s'il lui disait, elle considérerait cela comme une erreur de parcours. Ils parvinrent finalement au bar après quelques silences loins d'être gênants, plutôt des silences de réflexion... Camille la suivit jusqu'à une table et s'assit face à elle après lui avoir tiré sa chaise. Il était ainsi, serviable, dévoué. Du moins lorsque la personne en face de lui était bien placée dans son estime. Son caractère, toute sa façon d'être, cela se jouait à la tête du client, rien de plus. « C'est moi l'homme ici, c'est moi qui offre, c'est la moindre des choses. » C'est vrai ça, où passait la galanterie ? C'était l'une de ses rares qualités, autant en profiter ! Il commanda un whisky, bien qu'une voix dans sa tête le lui déconseille, puis reporta son attention sur Pim qui lui posait justement une nouvelle question. « C'est pas une superbe idée de demander ça à un homme qui vient de passer sept ans seul en prison, si tu vois ce que je veux dire... » Il sourit, elle voyait sans aucun doute de quoi il parlait. Il reprit avant qu'elle n'ait le temps de réagir. « Ça mis à part, j'aimerais... Je sais pas, rattraper le temps perdu. En sept ans beaucoup de choses ont changé et j'ai loupé tellement... Je voudrais juste renouer avec mes proches. Je crois que c'est ça la véritable priorité. » Remarquant finalement sa main posée sur la table, il posa la sienne dessus et lui décocha un sourire. C'est le moment que le serveur choisit pour revenir et Cam se retint de lui jeter un regard noir. Il le remercia avec un air signifiant dégage.

Bien sur qu'elle voulait savoir curieuse comme elle était c'était très dur pour elle de pas lui demander maintenant " Je serai la quand tu auras envie d'en parler ". Ils étaient maintenant tous deux dans le bar face à face , elle aller exploser de rire mais décrocha seulement un petit sourire " Je te comprends " . Elle venait de retrouver son frère et de penser que son frère avait envie de ca la dégouter . Elle l’écouta attentivement il avait envie de revoir ses proches , elle savait ce que s'était d’être éloignée comme ca pendant trois ans elle n'avait pas vu son frère il lui interdisait formellement si seulement il savait qu'elle était souvent venu en prison voir Camille il la tuerait et tuerait aussi Camille " Tu sais ou ils sont ? mon frère est sortit il y'a pas longtemps , c'est tellement bizarre de le revoir après trois ans loin de lui j'ai l'impression que c'est plus le même ". Elle savait que lui aller comprendre ce qu'elle voulait dire , lui même avait passé du temps en prison . Elle allait lui poser une quesiton mais elle sentit sa main sur la sienne , cette chaleur lui faisait tellement de bien. Elle sentait une grande chaleur en elle , elle oubliait pourquoi elle etait en colère , pourquoi elle lui en voulait plus rien autour d'elle comptait , elle était dans sa bulle avec lui , mais le serveur arriva pour poser les foutues boisson . Elle regarda Camille qui venait de lui lancer un regard noir , le serveur comprit rapidement et partit sans demander son reste " Pose moi la question que tu veux et je suis obligée d'y répondre ca te vas ?" . Elle lui fit un sourire , elle n'arrivait pas vraiment à parler d'elle si on ne lui posait pas des question , elle pouvait paraitre forte mais c’était seulement une carapace . Elle n'arrivait pas à retirer sa main elle ne voulait pas briser ce moment , il avait une main si douce . Pimprenelle savait qu'elle tomber amoureuse de lui , en réalité elle ne l'avait jamais oublié il avait réussi à fendre cette carapace seul deux personnes avait réussi à faire battre son cœur lui et Maël

Lui décochant un sourire, Camille ne répondit rien. Il se doutait qu'elle avait envie de savoir ce qu'il avait bien pu faire pour être jeté en prison durant sept longues années, le fiat est qu'il n'était pas encore prêt à lui avouer. La question suivante, alors qu'ils s'étaient installés à une table dans le bar, lui tira un sourire un peu amer. « Oui, je sais où ils sont. Du moins ma mère car mon père c'est... compliqué. En fait il a jamais été là. » Peut-être en avait-il trop dit, jamais il n'avait confié à personne que son père n'avait jamais été là. Au fond, il n'avait pas de père, là était le problème. C'est ce qu'il comptait faire maintenant, trouver son père. Les deux, en fait. Celui qui l'avait conçu et l'ex-mari de sa mère. Il reprit rapidement, au sujet du frère de Pimprenelle: « Je comprends, la prison change beaucoup de choses. Ça nous transforme, tu vois... Mais c'est toujours ton frère, je suis sûr que ça ne change rien à votre relation. » Il voyait bien avec sa mère, il avait beau s'être considérablement transformé durant les sept ans qu'il avait passé en prison, lorsqu'il était face à sa maman il redevenait exactement comme avant, il se comportait exactement comme il le faisait avant à son égard. Pimprenelle lui proposa de lui poser une question à son tour et il acquiesça avec un léger sourire. « D'accord, laisse moi réfléchir. » Tout en réfléchissant, il but une gorgée de whisky. L'idée lui vint facilement, ce n'était pas encore une question trop personnelle et, à vrai dire, cela le démangeait de la poser depuis déjà trois ans. Il déposa son verre sur la table et plongea son regard dans celui de la jeune femme. « Je vais commencer par une chose que je me suis toujours demandé, ça nous concerne tous les deux... Pourquoi as-tu commencé à venir me voir, et pourquoi es-tu toujours revenue ? »

Pimprenelle le regarda et fit un tout petit sourire avant de porter la tasse a sa bouche "J'aurai voulu que le miens soit absent Durant toute mon enfance ." Elle but une gorge et déposa sa tasse, si seulement elle pouvait lui dire la vérité , elle pourrait lui expliquer que leurs relation a changé et pas seulement a cause de la prison mais surtout de la culpabilité de la belle mais c'était encore trop tôt , elle l'avait dit a une seule et unique personne et c'était déjà bien . Elle ecouta attentivement sa question et le regarda dans les yeux , elle pouvait se perdre dans ce regard e venais voir mon frère quand les gardiens mon expliqués qu'il refusait de me voir et je suis passée devant cette vitre et tu étais derrière et j'ai sentit une grande envie de te parler . Elle s'arrêta un instant et but une gorgée de son café qui était presque froid "même si notre premier rendez-vous enfin je veux dire notre première discussion n'était pas super j'ai sentit une folle envie de revenir jours après jours" . La jeune fille regarda Camille avec un sourire "Tu devenais important pour moi sans rien connaître de toi , j'avais besoin de te voir de t'aider d'apprendre a te connaître et même si tu ne le montrait pas j'ai eu l'impression que toi aussi . elle le regarda "Les premières fois ont été difficiles pour moi mais ensuite c'était plus que normal je venais voir un ami ... dans sa tête elle pensa ou plus. Elle le regarda "A mon tour , c'est dans le même genre :pourquoi as tu accepté de me voir ? Elle appela le serveur et demanda un verre de Bailey's elle espérait qu'il n'allait lui faire aucune remarque

« Je vois... » fit-il, décidant de ne pas insister sur le sujet. Il y reviendrait plus tard, apparemment la famille ce n'était pas non plus ça du côté de la brunette. Camille écouta sa réponse à sa première question en buvant son whisky, il en redemanda un au serveur sans pour autant quitter la jeune femme du regard ou perdre le fil de ses paroles. Non, bien sur que non, il était toujours attentif lorsqu'elle parlait ! « Exact, moi aussi j'en avais besoin et envie. » Elle lui retourna à peu près la même question et il sourit à nouveau, puis son regard se porta sur le fond de son verre de whisky et il le fixa tout en parlant. « Au début, j'en avais pas la moindre envie. J'en voyais pas l'intérêt, tu sais, après avoir passé quatre ans seul je me disais que je pouvais très bien passer les trois dernières années seule aussi. Ça faisait longtemps que je n'avais plus aucun contact avec l'extérieur, j'avais... changé. Etre enfermé entre quatre murs avec rien d'autre que ses propres pensées, c'est dur. J'ai repensé à ma vie et je n'en voyais pas le but. » Il s'interrompit, détachant enfin son regard de son verre de whisky il le planta dans celui de Pim et lui décocha un sourire. « La première fois que tu es venue, j'allais mal. Ça plus le fait qu'on ne se connaisse pas, j'ai mal réagi. Puis tu es revenue, plusieurs fois. C'était inespéré, j'étais seul et j'en avais pris l'habitude. Mais tu es arrivée avec ta bonne humeur et ton envie incompréhensible d'apprendre à me connaitre, alors je me suis pris au jeu. Ensuite c'est devenu naturel. » Cam lui sourit à nouveau, il est vrai que les débuts avaient été un peu compliqués, il la repoussait sans cesse, préférant rester cloîtré dans sa solitude. Mais sa bonne humeur, ses sourires, son envie de l'aider et de le connaitre, lui avaient fait changer d'avis. Il songea à une autre question: « Tu fais quoi à part travailler dans un bar ? » Il se cala dans son siège, lâchant la main de Pimprenelle pour se saisir de son iPhone dans sa poche et porter son whisky à ses lèvres de son autre main. Après avoir jeté un coup d'oeil à l'heure et vérifié ses messages, il rangea son portable et reporta son attention sur la jeune femme, hésitant avant de décider que reprendre sa main dans la sienne serait bizarre et de ne pas le faire.

Pimprenelle l'avait vraiment souhaité si son frère n'avait pas été la , elle aurait fait une fugue des qu'il lui avait tapé déçu mais il avait été la pour la protéger et surtout pour l'aider à tenir le coup . Elle avait même perdu le fil de la conversation tellement elle était dans ses pensée et revint à elle quand quelqu'un entra dans le bar. Elle secoua la tête et regarda Camille avec un sourire , elle lui avait confié pourquoi elle était venue autant de fois et surtout pourquoi elle avait pas abandonné. Elle fit un grand sourire elle était contente d'avoir réussi à lui rendre ses dernières années moins mauvaises . Elle passa un doigt sur la main de Camille et la caressa doucement elle aimait tellement ce contact elle avait l'impression de le connaître depuis toujours pourtant elle ne connaissait rien de lui sauf ce qu'il avait bien voulu lui dire ."C'est vrai que la premiére fois ou je suis venu , c'était bizarre je me suis demandé en rentrant  si je devais encore venir et j'ai un default c'est que je suis quelqu'un qui ne lâche jamais et pour une fois c'était pour la bonne cause" Elle sentit Camille retirer sa mains et sentit une pointe de tristesse , elle sentit son cœur se serrer en avait t'il marre voulait t'il partir ? mais la réponse fut rapide quand il reposa sa main, elle ne put s'empêcher de sourire , uns sourire franc et surtout on pouvait voir les sentiments qu'elle avait pour le beau Camille  " Je sais que c'est à toi de poser une question mais je suis une trop grande curieuse. Je voulais savoir si tu avait déjà eu des relations sérieuses ?" Question personnelle mais elle avait besoin de savoir , le serveur posa leurs boisson mais la brunette ne le calcula pas trop attentive à sa réponse , elle voulait savoir même si elle c'était pas une ange sur ce point la mais elle avait qu'un peur qu'il lui ai mentit que finalement il avait quelqu'un dehors qui l'attendait. Elle porta son verre a ses lèvres et sentit l'alcool descendre dans sa bouche et celui faisait un bien fou mais elle ne voulait pas totalement le montrer elle ne voulait pas qu'il découvre cette facette d'elle . c'était trop tôt elle ne voulait pas le perdre pour ca

Un sourire se dessina sur les lèvres de Cam lorsqu'il ouït la réponse de son interlocutrice. Ce défaut dont elle parlait n'en était pas tellement un, la détermination n'a jamais été une mauvaise chose, de plus cela leur avait permis de développer une belle amitié. Pim ne se rendait sans doute pas compte de tout ce qu'elle avait fait pour lui même à travers une vitre de séparation. Elle l'avait presque sauvé. De l'ennui, de la folie,... Elle avait été sa lueur de clarté dans un paysage d'ombres, un réel soulagement pour un homme qui se trouvait seul depuis bien trop longtemps... Sa ténacité était une qualité, pas un défaut, et une fameuse qualité qui lui avait permis de presque sauver une vie. Il lui était redevable, même si c'était une chose qu'il ne s'avouait pas même à lui-même. Parce qu'être redevable, il détestait cela. Alors qu'il allait poser une nouvelle question quelconque à laquelle il réfléchissait encore, Camille fut tiré de ses pensées par les mots de la jeune femme. Il lui sourit l'air de dire qu'il n'y avait aucun souci, qu’elle pouvait sans problème poser sa question, mais se rembrunit un peu à la suite. « Oui. Plusieurs en fait, du moins ça semblait sérieux. C'était avant la prison, ça fait un bout de temps. C'est peut-être mieux ainsi... » Une fois de plus, bilan décevant sur sa vie. Et conclusion plutôt lourde: c'était mieux. Pour les autres. Pas que la solitude lui pèse spécialement, mais tout le monde aime se savoir aimé, c'est un sentiment rassurant... Peu importait, la conclusion était là, il savait pertinemment qu'il n'était pas fait pour être en couple, pour la simple et bonne raison qu'il n'était pas quelqu'un de bien. Du moins, il ne l'était plus. Il l'avait été, évidemment, mais son innocence s'était enfuie en même temps que son "père", ses "pères", ce qui avait entraîne sa rapide débauche, l'ayant elle-même exclu de la liste des bonnes personnes malgré son bon fond. La prison n'avait rien arrangé à tout cela, bien au contraire. Il n'avait déjà pas eu une vie facile, il avait fallut que sept ans de sa vie lui soient arrachés, soient gaspillés, passés entre les quatre murs d'un pénitencier. Il ne se considérait pas comme quelqu'un de bien et refusait désormais d’entraîner vers le fond des personnes qui méritaient beaucoup mieux. Pimprenelle, par exemple. Il n'avait pas envie de la blesser, il souhaitait justement tout le contraire. Il était pourtant tellement compliqué de ne pas lui avouer qu'il l'aimait. Parce qu'il l'aimait, évidemment qu'il l'aimait ! Cela faisait deux ans qu'il l'aimait, il ne parvenait pas à passer à autre chose et ce malgré ses nombreux efforts afin d'oublier, afin de se convaincre qu'il ne pouvait tout simplement pas faire ça. Il avait beau le savoir, en être persuadé, il n'arrivait pas à tourner la page. « Et toi ? » finit-il par demander, puisque c'était à son tour de poser une question. Il avait du mal à trouver quelque chose d'autre à demander, il savait déjà que le côté familial n'était pas un sujet à aborder, du moins pas pour le moment, et il savait déjà ce qu'elle faisait comme travail. Alors il s'était contenté de lui retourner la question, tout en sachant que la réponse poserait un certain problème, quelle qu'elle soit. Si elle s'avérait positif: jalousie assurée. Tandis que si elle était négative, il ne se la sortirait plus jamais de la tête ! L'un comme l'autre étaient mauvais pour lui. Comme pour elle, au fond...

Pimprenelle écouta attentivement sa réponse et une pointe de jalousie , alors comme ca il avait eu des relations sérieuses pourtant c’était bien avant de le connaitre mais elle était quand  même jalouse de ces filles , qu’il avaient embrassés et autre et si jamais il voulait absolument les voir maintenant et si il en était encore amoureux oui la jeune Pimprenelle avait aucune confiance en elle et elle était totalement jalouse quand un mec qui lui plaisait regardait d’autre femme plus belle qu’elle. Elle porta son verre encore une fois à la bouche et sourit rien qu’a la sensation de l’alcool qui coulait dans sa gorge et qui la réchauffait instantanément . Elle manqua de s’étouffer et reprit ses esprits devait-elle lui dire la vérité ou lui mentir , elle le regarda et fit un petit sourire « J’ai eu une relation qui a duré quelques année mais il a décidé de me tromper avec ma meilleure amie enfin avec une petasse lors d’une soirée chez elle ». Elle respira un bon il fallait dire que penser à ca la faisait terriblement souffrir comme il avait pu la tromper avec une petasse pareil , elle n’avait plus aucune confiance dans les hommes , déjà sa confiance était faible depuis l’histoire avec son père la c’était devenu pire  « J’ai rencontré un autre homme mais rien de sérieux » elle soupira de plus belle et regarda Camille dans les yeux « En ce moment c’est le calme plat » Elle mentait bien sûr mais elle n’allait pas lui dire qu’elle couchait à droite et à gauche alors qu’elle en avait marre et qu’elle voulait une histoire de ce qu’il y’avait de plus sérieux au monde , elle avait envie de vivre une belle et grande histoire d’amour mais elle n’était vraiment pas douée pour ca , elle espérait juste que le mensonge soit bien passé et qu'il n'avait vu que du feu .
Pimprenelle le regarda dans les yeux et ne pu s’empêcher de dire « Tu es toujours aussi beau » Elle sentit ses joues devenir rouges d’un coup et sa baissa faisant croire qu’elle cherchait un truc dans son sac espérant qu’il ne l’avait pas vu . Elle se redressa espérant qu’elle soit moins rouges « Je voulais savoir si pendants que tu étais en prison tu avais croisé mon frère  ? » La brunette ne savait pas pourquoi elle avait posé la question mais elle avait besoin de le savoir , elle ne savait pas comment cela c’était passé pour lui , si jamais il avait eu des bagarres et si lui et Cam’ c’étaient bien entendu

La réponse fit hausser un sourcil à Camille, avait-il bien entendu ? Quelqu'un avait réellement osé tromper la jeune femme ? Peut-être était-il aveuglé par ses sentiments, mais jamais il n'aurait fait cela. Il ne s'agissait pas uniquement d'elle d'ailleurs, il n'aurait jamais fait cela à personne. Se sentir trahi, délaissé, abandonné, il connaissait. Il haïssait la perspective de faire subir cela à quelqu'un. Il était loin d'être irréprochable, mais Cam avait tout de même un certain honneur, et de nombreuses autres qualités bien que masquées. Il prenait conscience qu'elle avait eut une vie tout aussi difficile qur la sienne. Avec beaucoup de différences près mais quoi qu'il en soit ils étaient pareils sur le fait que leur histoire était loin de tirer du conte de fée. « Je me rends compte que, toi comme moi, on a rien de joyeux à raconter sur notre compte. » Malgré cela, ils souriaient tout deux. Elle lui fit une réflexion à laquelle il ne s'attendait pas le moins du monde alors qu'ils s'étaient un peu perdus dans le regard l'un de l'autre. Il lui jeta un regard surpris puis sourit en constatant sa gêne. C'est afin de ne pas empirer la soudaine rougueur de ses joues que Camille évita de répondre au compliment que Pimprenelle lui avait, sans doute involontairement, fait. Il fit mine de n'avoir rien remarqué, et vint une autre interrogation à son intention. « Quelques fois, oui, mais j'étais pas là pour me faire des amis et j'avais plutôt tendance à éviter les autres détenus. Je ne saurais dire comment ça se passait pour lui, j'étais loin d'être attentif à ça... » Pour tout dire il n'avait été attentif à rien du tout excepté ses conversations avec Pimprenelle les trois dernières années de sa peine... Il était du genre "j'ai besoin de personne et tu m'touches j'te bouffe", pour résumer son état d'esprit durant les sept longues années passées en prison. « Dis-moi, tu t'interesses aux animaux ? » interrogea-t-il soudainement, brisant le silence s'étant installé après avoir terminé son verre.

Le mensonge était bien passé vu qu'il n'avait pas tilté et pas reprit sur ce tant mieux elle avait pas besoin de s'expliquer Pimprenelle fit un petit sourire " on est fait pour être ensemble " Elle ne pu s'empêcher de rigoler pas un rire fort non un rire discret , elle était toujours amoureuse des mauvais garçons ou des personnes à qui on ne pouvait faire confiance comme son ex par exemple  , mais elle sentait en Camille quelque chose de bien il pouvait lui apporte du réconfort et du bonheur.  Elle le regarda bon chose positif ils s'étaient pas taper dessus ni rien , peut être que tous deux pourtant s'aimer et devenir amis même si son frère était possessif au plus haut point .

Pimprenelle prit son verre et le but cum sec , elle avait presque oublie qu'elle était en compagnie d'un jeune homme . Elle déposa son verre presque gênée d'avoir fait ca et fit un grand sourire " les animaux j'adore je veux dire que je suis militante dans plusieurs associations et j'ai un chien que j'ai récupère dans un refuge pour l'éviter de mourir"elle le regarda et caresse sa main doucement " Désolé quand je parles animaux je pars au quart e tour mais pourquoi?Les animaux et elle c'était une grande et passionnante histoire d'Amour , pour elle c'était les seuls personnes au monde digne de confiance et avec qui elle était en confiance dans une confiance totale . elle pensa a son chien et eut un grand sourire " Mon rêve c'était de devenir vétérinaire mais la vie en a décidé autrement malheureusement " pimprenelle baissa la tête son rêve c'était de devenir vétérinaire pour des animaux rares sauf les araignées elle avait horreur de ca , c'était sa phobie c'était moche et tellement poilue rien que d'y penser elle frissona

Lorsque la jeune femme but cul sec, Cam n'y fit pas tellement attention. Pour lui, boire était devenu naturel, il ne s'écoulait pas une journée sans qu'il sorte une bière, un whisky ou une vodka de son réfrigérateur. Pour tout dire, il buvait bien plus qu'un verre par jour. Comme quoi, son séjour de sept longues années en prison ne lui avait pas servi de leçon. Il avait beau y avoir été envoyé à cause de son alcoolisme l'ayant aveuglé et ayant faillit tuer quelqu'un, il était loin d'envisager d'arrêter l'alcool. C'était son addiction, il ne pouvait plus s'en passer. Depuis son plus jeune age, il buvait et buvait encore. Vingt années qu'il avait commencé, pourquoi arrêter maintenant ? Il aurait pu, en prison il avait dû s'en passer, mais à sa sortie c'est la première chose qu'il avait faite: entrer dans un bar pour picoler. Ça l'aidait à oublier. La conversation dévia sur un autre centre d'intérêt qu'il avait. « C'est rien, ça fait plaisir de voir qu'on a un centre d'intérêt commun. Moi aussi j'ai un chien... C'était histoire de savoir. » Un gros chien ressemblant à un nounours, il l'avait lui aussi adopté pour le sauver, il l'avait trouvé abandonné et errant dans la rue et l'avait recueillit. Ce n'était pas exactement sa race favorite mais il s'y était véritablement attaché. Il préférait de loin la compagnie animale à la compagnie humaine, excepté lorsqu'il s’agissait de Pimprenelle... Il sourit à l'évocation du métier qu'elle aurait souhaité faire. « Je le suis. En quelques sortes. » C'était une branche de la médecine vétérinaire, il avait préféré se diriger vers l’ostéopathie animale, ne serais-ce que parce que, dans ce cas de figure précis, il n'était pas nécessaire d'achever les bêtes. Cela pouvait paraître très enfantin mais il n'aimait pas l'idée de devoir euthanasier un animal souffrant. Dans son boulot, il n'y avait aucune risque, il était justement là pour les aider à se remettre de certaines blessures.

La jeune femme ne pouvais plus le quitter des yeux , elle ne voulait pas passer pour la fille qui le dévisageait mais c'était pourtant le cas , alors il aimait les animaux un point commun entre eux . Pimprenelle appela le serveur et commanda un coca elle avait envie de gazeux et le paya tout de suite "Tu as quoi comme chien ?. pimprenelle remercia le serveur et déposa son doux regard sur Camille elle voulait casser cette carapace qu'elle avait l'impression de voir , elle l'avait côtoyé pendant trois ans et jamais il s'était totalement livré elle non plus d'ailleurs , mais elle voulait savoir pourquoi il était aussi froid ou pourquoi il se donnait cette air la . Elle porta le verre de coca a sa bouche et fit un grand sourire alors il était presque vétérinaire et il avait un chien c'était l'homme parfait Comment ca en quelque sorte ? La jeune brune ne comprenait pas vraiment comment il pouvait être presque vétérinaire. Elle caresse de nouveau sa main elle aimait cette sensation de chaleur , elle avait l'impression que jamais elle pourrait la lâcher cette main qui donnait l'impression d'avoir une force surhumaine et d'avoir vécue des choses très dur.
Pimprenelle baissa les yeux , elle pensait a ce qu'il avait put vivre en prison et cela lui brisait le cœur . Elle se secoua la tête pour enlever ses foutue pensées de sa tête et essaya de faire un petit sourire et repensa a son chien "je dois avoir une photo de cookie, mon chien" . Pimprenelle était totalement perdue et parler de son chien l'aidait beaucoup , elle était perdue de voir Camille de parler avec lui depuis plus d'une heure et surtout des sentiments qu'elle pouvait ressentir, elle avait sentit son cœur battre la chamade des le premier regard qu'elle avait posé sur lui et elle ne l'avait plus jamais oublié lui et son mauvais caractère, lui et son magnifique sourire , lui et ses yeux qui donnait l'impression de tout savoir sur vous .       .

Parler de son chien lui remémorait le jour où il l'avait trouvé, deux jours après sa sortie de prison. Il était depuis très peu de temps installé dans sa nouvelle demeure de Steams Wharf lorsqu'au détour d'une rue il avait aperçu la boule de poils seule, blessée et incroyablement sale. Errant sans doute là depuis plusieurs jours... Il l'avait ramené chez lui afin de le soigner, de le nourrir comme il le fallait et l'avait gardé le temps qu'il se rétablisse. Au moment de s'en séparer, il avait été incapable de l'emmener dans un chenil. En effet, Camille s'y était attaché, son cœur de pierre avait été atteint par les regards suppliants du chien et son constant besoin d’attention et d'amour. Malgré son apparence de peluche, il avait fini par plaire au jeune homme qui s'était résolu à l'adopter pour de bon... « Un goldendoodle, une grosse peluche quoi. Au début je me suis demandé ce que j'allais faire de ça mais on s'attache vite... Et le tien, de quelle race est-il ? » Leur conversation déviait sur les chiens, c'était plus simple de parler d'animaux plutôt que d'eux-mêmes. Du moins pour Cam qui avait toujours eu du mal à s’exprimer sur ses sentiments, sa personnalité, sa vie, son ressenti, tout. Il n'avait jamais aimé cela et jamais il n'avait vraiment réussi à se livrer à quelqu'un d'autre que sa mère qui, elle, n'écoutait que distraitement. Avant. Car, aujourd'hui, elle était toute ouïe lorsqu'il lui parlait. Mais le fait est qu'il ne lui parlait plus tellement, il n'en avait plus l'occasion, ni l'envie. « Je ne suis pas vétérinaire dans le sens où on l'entend, je suis ostéopathe pour animaux. » Tout en parlant, il posa les yeux sur leurs mains et sourit très vaguement, avant d'appeler à son tour le serveur. Autant dire qu'avec eux deux il avait de quoi rentabiliser sa journée de travail. Il commanda un café, autant ne pas se saouler en prenant un autre verre de whisky, et remercia les serveur lorsque celui-ci le lui apporta. Il sourit à nouveau en entendant l'exclamation de Pimprenelle. « Cookie ? Le mien c'est Kovu... » Oui, comme dans le Roi Lion. On peut être un ex-taulard aux airs inaccessibles et avoir un faible pour les dessins animés, l'un n'empêche pas l'autre...